Le Canada annonce une aide à la lutte contre la violence sexuelle et basée sur le sexe en République démocratique du Congo

Le Canada annonce une aide à la lutte contre la violence sexuelle et basée sur le sexe en République démocratique du Congo

Le Premier ministre Stephen Harper a annoncé aujourd’hui l’octroi de fonds pour aider à prévenir la violence sexuelle à l’endroit des femmes et des filles en République démocratique du Congo (RDC) et à fournir aux victimes les services et le soutien dont elles ont grandement besoin. Il a fait cette annonce à la suite d’une réunion avec des dirigeants de la société civile congolaise.

« Notre gouvernement est résolu à assumer un rôle de chef de file dans la campagne internationale de prévention de la violence sexuelle à l’endroit des femmes et des filles dans les régions touchées par des conflits, a déclaré le Premier ministre. Les fonds annoncés aujourd’hui aideront les organismes d’application de la loi de la République démocratique du Congo à traduire les criminels en justice, en plus d’aider les victimes à obtenir le soutien juridique, médical et émotionnel dont elles ont besoin pour se remettre de ces crimes barbares. »

Le Projet de lutte contre l’impunité et de soutien aux victimes de violence sexuelle en République démocratique du Congo aidera la RDC à appliquer les lois visant à tenir les auteurs de violence sexuelle et basée sur le sexe responsables de leurs actes, et à fournir aux victimes les soins médicaux et les services psychosociaux et juridiques dont elles ont tant besoin pour se rétablir.

L’initiative, qui est financée par l’Agence canadienne de développement international, s’appuie sur le solide bilan du gouvernement du Canada en matière d’aide à la lutte contre la violence sexuelle et basée sur le sexe en RDC. Par exemple, par l’entremise du projet Lutte contre les violences sexuelles que dirige le Fonds des Nations Unies pour la population et auquel le gouvernement du Canada a accordé un soutien de 18 millions de dollars, plus de 55 000 victimes de violence sexuelle ont reçu des soins médicaux et de l’aide psychologique, 15 000 victimes ont suivi une formation professionnelle et 5 000 ont reçu de l’aide juridique entre mai 2007 et décembre 2011