Les élu-es de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve demandent la création d’une équipe de soutien en urgence psychosociale auprès des personnes prostituées

Les élu-es de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve demandent la création d’une équipe de soutien en urgence psychosociale auprès des personnes prostituées

Source: 

Bureau des Élus-es Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Montréal, le 21 octobre 2012 - Le maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, M. Réal Ménard, et le conseiller d’Hochelaga, M. Laurent Blanchard, ont demandé des ressources adaptées aux personnes prostituées qui travaillent dans le secteur du sud-ouest d’Hochelaga lors d’une conférence de presse tenue à la mairie d’arrondissement.

Le maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, M. Ménard, a indiqué, d’entrée de jeu, que : « La prostitution de rue est une réalité bien présente dans le secteur du sud-ouest d’Hochelaga et, historiquement, le PDQ 23 et l’arrondissement ont poursuivi l’objectif de la contenir à l’extérieur des corridors scolaires, des milieux résidentiels et des zones commerciales ».

Pour sa part, le conseiller d’Hochelaga, M. Blanchard, a renchéri en décrivant les irritants que la présence de la prostitution de rue engendre pour les citoyens du sud-ouest d’Hochelaga: « Lorsqu’une cinquantaine de filles travaillent sur une base régulière dans les rues de nos quartiers, cela signifie que les femmes résidant dans Hochelaga se font harceler, que des actes sexuels se déroulent dans les ruelles et les cours arrières de nos concitoyens, que les prostituées se battent entre elles pour les clients et que l’on retrouve de multiples condoms et seringues souillées sur le domaine public ».

Malgré les ressources existantes dans ce secteur offert par les différents organismes qui font un travail colossal, le maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a énoncé deux demandes bien précises :

« Je demande la création d’une équipe de soutien en urgence psychosociale auprès des personnes prostituées. Cette équipe devra favoriser le travail multidisciplinaire, c’est-à-dire que les policiers, travailleurs de rue, infirmières et travailleurs sociaux, conjugueront leurs expertises pour faire une intervention commune et adaptée auprès des prostituées en état de crise afin qu’elles reçoivent les services que requiert leur condition au niveau de la justice, de la santé, du répit et de l’hébergement ».

Monsieur Ménard a également fait valoir qu’il est impératif d’offrir aux personnes prostituées des appartements supervisés qui leur offriront stabilité et sécurité. Celui-ci a ajouté : « Il n’y a pas de sortie de la prostitution de rue sans la disponibilité de logements pour les personnes prostituées. Sans tarder, la Société d’habitation du Québec (SHQ) et la Ville de Montréal doivent réserver des unités dédiées à cette clientèle ».