L’école est obligatoire chez nous depuis 1962, mais l’analphabétisme perdure et les chiffres sont alarmants : 1,3 million de Québécois de 16 ans et plus (16 %) ont de graves difficultés à lire et écrire. Pire encore : un jeune sur trois fait partie de ce groupe,la moitié de la main-d’œuvre québécoise ne donne pas sa pleine mesure et deux Québécois sur trois sont incapables de comprendre, en la lisant, l’information essentielle pour se maintenir en bonne santé!

En faisant appel aux mots et aux visages de trois personnes analphabètes, le projet d’essai Web « Des maux illisibles » dresse le portrait d’une société aux pieds d’argile. Chacun de ces trois exemples dévoile la réalité quotidienne de ceux qui ne savent pas lire ni écrire; chacun nous amène à réfléchir sur les causes et les impacts sociaux et économiques de l’analphabétisme dans trois domaines cruciaux pour l’avenir de la société : l’éducation, l’emploi et la santé.

Mathieu, 18 ans, a quitté l’école à 16 ans sans avoir acquis la capacité de lire un article de journal. Sylvie, 52 ans, cherche un emploi moins dur pour son corps vieillissant, mais elle n’arrive pas à remplir un formulaire de demande d’emploi. Diane, 42 ans, a de graves problèmes de santé, mais elle ne comprend rien aux explications de son médecin. Derrière les mots de ces personnes se cachent les maux d’une société qui peine à lire.

LE DEVOIR et ONF/INTERACTIF se sont associés afin de traiter, chacun à leur façon, des sujets qui les passionnent et pour lesquels ils cherchent à les éclairer de manière complémentaire.

Le Devoir a également produit un dossier sur le sujet

-> Consultez l'essai