Budget de dépenses 2013-2014

Budget de dépenses 2013-2014

Dépôt du Budget de dépenses 2013-2014 - Le gouvernement remet le Québec sur la voie du retour à l'équilibre budgétaire

QUÉBEC, le 6 déc. 2012 /CNW Telbec/ - « Un coup de barre devait être donné pour rétablir l'équilibre budgétaire en 2013-2014. Le premier budget de dépenses de notre gouvernement est le reflet de notre détermination à remettre de l'ordre dans les finances publiques ». C'est ce qu'a déclaré le ministre responsable de l'Administration gouvernementale, président du Conseil du trésor et leader parlementaire du gouvernement, M. Stéphane Bédard, lors du dépôt à l'Assemblée nationale des crédits détaillés des ministères et organismes pour l'exercice 2013-2014.

Rappelons que l'impasse budgétaire laissée par le gouvernement précédent au niveau des dépenses était de 1,1 milliard de dollars pour l'exercice 2012-2013, donc beaucoup plus importante que les 800 millions évoqués par l'ancien ministre des Finances. Afin de ramener la croissance des dépenses à un niveau compatible avec la capacité budgétaire du gouvernement, elle sera contenue à 1,9 % en 2012-2013 et à 1,8 % en 2013-2014.

« Atteindre le déficit zéro, ce n'est pas qu'une responsabilité collective, c'est aussi une nécessité. Cela dit, tous les efforts de réduction demandés découlent d'un exercice réfléchi et concerté. Les principales missions de l'État sont protégées », a tenu à préciser le ministre Bédard.

Priorité à la Santé, à l'Éducation et à la Famille

Conformément aux priorités des Québécois, le gouvernement accorde la plus grande part de la croissance des dépenses à la Santé, à l'Éducation et à la Famille. Le budget du secteur de la Santé et des Services sociaux augmente globalement de 4,8 % en tenant compte de la contribution du Fonds de financement des établissements de la santé et des services sociaux. Cette croissance servira notamment à financer les nouvelles initiatives pour le renforcement des soins de première ligne, qui permettra de donner accès à un médecin de famille à 750 000 autres citoyens québécois.

Le budget du secteur Éducation, Loisir et Sport, et du volet Enseignement supérieur, augmente globalement de 2,2 %. Cette croissance permettra notamment de réduire le nombre d'élèves par classe, d'ajouter des ressources professionnelles et de bonifier les services aux élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage.

Rappelons que le Parti Québécois s'est engagé à offrir à chaque enfant du Québec une place en service de garde. Le budget du secteur Famille augmente ainsi de 3,2 %, ce qui permettra entre autres de financer l'ajout des quelque 28 000 places requises d'ici quatre ans.

Tous les ministères et organismes mis à contribution

Globalement, le budget des autres portefeuilles sera réduit de 122 M$ en 2013-2014, soit une baisse de 0,9 %. Des secteurs sont tout de même en hausse, comme la Culture, qui bénéficie d'une croissance de 2,1 %, ainsi que les Affaires municipales, les Régions et l'Occupation du territoire, en hausse de 1,4 %.

Pour rencontrer ses objectifs en 2013-2014, le gouvernement a aussi fixé une cible d'économie supplémentaire de 200 M$. Les ministères seront informés au début du prochain exercice de leur quote-part des mesures à réaliser. Une autre cible d'économie à hauteur de 200 M$ a été établie pour les entités consolidées, dont 100 M$ applicables aux organismes et fonds spéciaux subventionnés.

« Nous sommes déterminés à remettre, dès maintenant, de l'ordre dans nos finances publiques, et les gestes que nous posons auront un impact bien au-delà de 2013-2014 », a souligné le ministre Bédard.

Améliorer la gestion des projets d'infrastructure

En plus de ne jamais respecter les cibles budgétaires qu'il se fixait lors du dépôt de ses budgets de dépenses, le gouvernement précédent a multiplié les investissements en infrastructures sans en assurer un suivi adéquat. Ces investissements ont aujourd'hui des répercussions importantes sur le niveau des dépenses et le service de la dette.

Le plan d'action déposé par le gouvernement le 20 novembre dernier, en réponse au rapport SECOR-KPMG, met de l'avant une série de mesures pour resserrer la planification et le processus de gestion des projets d'infrastructure, qui présentaient de sérieuses lacunes. Le gouvernement déposera un nouveau Plan québécois des infrastructures d'ici le printemps prochain. Les investissements annuels prévus sont de l'ordre de 9,5 G$ en moyenne pour la période 2013-2018.

« Il est grand temps de corriger les négligences du passé, qui ont fait en sorte de générer des dépassements de coûts inacceptables et de creuser la dette du Québec. Nos routes, nos écoles, nos hôpitaux sont notre richesse collective. Ce sont des investissements tangibles pour nos concitoyens, leur processus de suivi doit être sans faille. Les gestes que nous posons seront payants aujourd'hui pour tous les Québécois, et pour les générations futures », a conclu le ministre Stéphane Bédard.


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