Retour sur la conférence « Le rôle de la validation des compétences dans l’orientation professionnelle des adultes »

Retour sur la conférence « Le rôle de la validation des compétences dans l’orientation professionnelle des adultes »

En vue de sensibiliser à l’importance des Lignes directrices de l’UNESCO pour la reconnaissance, la validation et l’accréditation (RVA) des acquis de l’apprentissage non formel et informel, les coordinateurs du projet Back to Work (Retour au travail) ont invité l’UIL à participer à la conférence internationale tenue les 7 et 8 décembre dernier à Thessalonique (Grèce), intitulée Le rôle de la validation des compétences dans l’orientation professionnelle des adultes. Elle a eu lieu dans le contexte du projet européen sur les services d’orientation des migrants, financé dans le cadre des projets de transfert d’innovation de Leonardo da Vinci. Sept organismes de pays européens (Allemagne, Bulgarie, Danemark, Grèce, Roumanie et  Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) ont organisé cette conférence dans le but de faciliter une meilleure adéquation entre les besoins et les compétences sur le marché du travail.

Elle a réuni une soixantaine de participants, dont des représentants d’établissements d’enseignement supérieur, d’organisations œuvrant pour les migrants, des conseillers en emploi et des praticiens de l’éducation des adultes, avec l’objectif de partager des techniques et des bonnes pratiques, et de renforcer les capacités des praticiens à appliquer les systèmes de RVA. Après l’allocution de bienvenue de Mme Simona Sava, Raúl Valdés-Cotera, spécialiste du programme à l’UIL, est intervenu sur les Lignes directrices de l’UNESCO pour la RVA et sur les tendances mondiales de l’emploi au XXIe siècle. Les autres présentations comprenaient une étude de cas sur les enjeux et défis lors de l’application des cadres de validation en Grèce, exposée par Magda Trantallidi du secrétariat général grec pour l’apprentissage tout au long de la vie.

L’assemblée a tiré les principales conclusions suivantes :

  1. La crise de la dette en Europe a des conséquences significatives sur les marchés du travail, la validation et la reconnaissance n’aident pas toujours à trouver un emploi.
  2. La somme facturée actuellement aux apprenants pour une certification (environ 250 euros) doit être révisée et débattue, compte tenu notamment des conditions économiques et politiques actuelles.
  3. La reconnaissance, la validation et l’accréditation des acquis de l’apprentissage dans toutes les situations et selon toutes les modalités constituent des atouts décisifs pour réduire la pauvreté, créer des emplois et garantir l’inclusion sociale.

Pour plus d’informations :

-> Consultez le site Web de la conférence (en anglais)

-> Consultez la présentation de M. Valdes (PDF, en anglais)