La Fondation Filles d'action tient sa 9e journée nationale d’action
Nos coups de coeur pour la Saint-Valentin : de jeunes femmes leaders
Montréal, Québec, le 6 février 2013 - Malgré les inégalités qui perdurent dans les secteurs de la politique et des affaires, les jeunes femmes de partout au pays font preuve de leadership à la Saint-Valentin dans leurs communautés même si ce n’est pas en politique active ou au sein d’un conseil administration influent.
« En cette Saint-Valentin, comme lors des huit dernières, les filles et les jeunes femmes canadiennes brillent et mettent à l’avant plan les personnes, les lieux et les actions qui font une différence dans la vie des femmes et dans la société », exprime Saman Ahsan, directrice générale de la Fondation filles d’action.
« Notre action est une occasion de célébrer l’amour sous ces multiples formes et de le définir selon les valeurs et croyances des filles », explique Rose Siani de la Paserelle -I.D.É., l’initiatrice d’un événement communautaire qui met en relief la contribution des jeunes femmes immigrantes et francophones de la grande région de Toronto.
Elle est l’une des 30 organisatrices communautaires provenant de partout au pays de Hornby Island en Colombie-Britannique à Stephenville à Terre-Neuve en passant par Whitehorse au Yukon. Toutes sont membres du réseau national de Filles d’action; un réseau d’organismes qui travaillent sur le terrain dans des programmes conçus spécifiquement pour les filles, ou qui soutiennent autrement le renforcement du pouvoir d’agir des filles.
Pour l’édition 2013 de la journée nationale d’action, ces responsables d’actions communautaires se lèvent, parlent franchement et lancent un appel à l’action dans leur communauté. Que ce soit en mettant sur pied un évènement, une présentation ou un projet d’art créatif, ces trente actions communautaires sont conçues pour :
- Se réapproprier les histoires de la communauté et des femmes
- Célébrer les réussites et les modèles
- Promouvoir une justice sociale intergénérationnelle
- Offrir un espace où les jeunes femmes racisées peuvent partager leurs expériences.
- Sensibiliser la communauté sur la violence, l’estime de soi ou l’image corporelle.
En voici quelques exemples :
- LEA Place Women's Resource Centre (Sheet Harbour, Nouvelle-Écosse) - Des filles et des jeunes femmes réaliseront une entrevue auprès d’une femme âgée de leur choix et découvriront ce que signifie grandir dans une petite communauté rurale. Grâce à la participation des femmes artistes de la région, les filles apprendront l’art de la sérigraphie et créeront une écharpe qui représente l’histoire qu’elles auront reçue.
- Ottawa Rape Crisis (Ottawa, Ontario) - Le « Girls Chat Project» réalise une vidéo d’entrevues. Les participantes raconteront le parcours migratoire de leur famille, depuis leur pays d’origine jusqu'au Canada. Nous retracerons le voyage de filles originaires de la République démocratique du Congo, du Soudan du Sud, de la Somalie, du Liban, de l’Afghanistan, de l’Iraq, de la Palestine, d’Haïti, du Salvador, de l’Érythrée et du Myanmar. La vidéo sera présentée dans une école secondaire et permettra aux parents et aux enseignants de mieux comprendre les points de vue des jeunes femmes qui vivent avec un héritage familial marqué par le traumatisme.
- Antidote: Multiracial and Indigenous Girls and Women’s Network (Victoria, Colombie-Britannique) - Antidote organise un événement de hip-hop, de poésie slam, de contes et de danse à caractère féministe. L'événement sera l'occasion pour les filles et les jeunes femmes d'origines diverses et autochtones de rencontrer des femmes actives dans les domaines de la justice sociale, la performance artistique et le travail communautaire.
- Golden Women’s Resource Centre (Golden, Colombie-Britannique) - Les filles partageront leurs coups de coeur : les personnes, les sites et les choses qui font de Golden, C.-B. un endroit où elles aiment vivre, sous forme de messages d'intérêt public.
- Les EssentiElles (Whitehorse, Yukon) - Le 14 février, les filles des écoles francophones et d'immersions de Whitehorse seront invitées à créer une œuvre d'art qui représentera les multiples leaders féminins qui occupent des positions formelles et informelles de cette communauté francophone. L'objectif étant de mettre en lumière les femmes de la communauté pour qu’elles puissent être des modèles pour les jeunes filles francophones du Yukon.
- Le collectif South Asian Youth (SAY) du Centre communautaire des femmes sud-asiatiques (Montréal, Québec) - Des jeunes âgées entre 12 et 17 ans organisent un spectacle et un souper spaghetti intergénérationnel en lien avec le collectif jeunesse du Centre communautaire des femmes sud-asiatiques, le South Asian Youth (SAY). Le contenu du spectacle témoignera de l’histoire et des réalités actuelles des campagnes féministes antiracistes menées par des femmes immigrantes et racisées dans Parc-Extension et ailleurs.
- YWCA Québec (Québec, Québec) - Le Centre filles de la YWCA Québec réalisera une œuvre collective de type-collage sous forme de courtepointe en collaboration avec les Ateliers Roches Papiers Ciseaux sous le thème de l’histoire de la communauté.
« Chacune de ces actions parlent d’elles-mêmes, mais ensemble, elles tissent une histoire commune portant sur les problématiques que vivent les filles et les jeunes femmes du Canada, mais également sur leur potentiel.», dit Ahsan.
Nous avons aussi demandé à ces organisations communautaires de partager leurs histoires, non seulement dans leur communauté, mais en envoyant un message à toutes les filles et les jeunes femmes du Canada. Ces messages et ceux d’autres femmes de partout au pays seront regroupés pour former une lettre d’amour collective partagée sur les réseaux sociaux le 14 février.
-> Regardez la lettre d’amour de l’année dernière pour avoir une idée de ce que nous préparons
-> Regardez la liste de toutes les actions communautaires
Pour plus d’information de renseignements ou pour une entrevue, contactez :
Elvira Truglia, Responsable des communications et Productrice Web
1-888-948-1112