Sommet sur l'enseignement supérieur - En formation continue, des questions demeurent sans réponse
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MONTRÉAL, le 27 févr. 2013 /CNW Telbec/ - Malgré les nombreux compromis et l'ouverture du gouvernement, c'est dans un sentiment d'incertitude que se termine le Sommet sur l'enseignement supérieur pour la Fédération des associations étudiantes universitaires québécoises en éducation permanente (FAEUQEP). S'il est vrai que la formation continue doit incessamment se tailler une place dans les débats et ce, malgré le fait qu'elle représente plus de 20% de la totalité des étudiants dans les universités québécoises, il semble qu'il soit également difficile d'obtenir une précision quant aux intentions du gouvernement concernant celle-ci dans les chantiers proposés, en effet, plusieurs questions demeurent sans réponses.
Chantier sur la formule de financement : C'est à plusieurs reprises que la FAEUQEP a demandé au gouvernement de préciser ses intentions quant à la réévaluation des programmes de formation courte, de formation continue et de formation à distance, ces derniers qui demeurent essentiels pour les 75 000 étudiants adultes du grand réseau universitaire québécois. Y a-t-il remise en question de ces programmes? L'importance de cette composante au sein de l'université d'aujourd'hui a-t-elle bien été considérée?
Chantier sur l'accessibilité : L'annonce d'une bonification de l'aide financière aux études pour les étudiants à temps partiel est reçue positivement. « Toutefois, cet aide devra être attribuée sous forme de bourses, sans quoi, nos membres s'endetteront encore davantage et cela compromettra leur persévérance, s'inquiète M. Sylvain, président de la FAEUQEP. Il ne faut pas que l'endettement devienne leur seule possibilité. »
Chantier de la reconnaissance des acquis : Bien que la FAEUQEP se réjouisse de l'annonce d'investissement dans la reconnaissance des acquis de formation, des appréhensions demeurent quant aux risques de sectoriser celle-ci dans le réseau de l'Université du Québec, ce qui pourrait conduire à élargir le fossé de la reconnaissance des acquis de formation entre les universités du réseau de l'UQ et les autres universités québécoises.
La FAEUQEP demandera à participer à ces chantiers afin de mettre au clair ces questions et ces enjeux, ainsi que bien d'autres qui demeurent toujours. Quant à l'indexation de 3%, la FAEUQEP maintient sa position en faveur d'un gel vers la gratuité scolaire. « C'est un refus total pour cette hausse qui représente trop pour un grand pourcentage d'adultes à l'université vivant une réalité financière précaire, affirmait M. Sylvain, lors d'une intervention particulièrement remarquée. »