La mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur les Ressources éducatives libres : lancement du projet

La mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur les Ressources éducatives libres : lancement du projet

La réunion préparatoire au projet de « mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur les REL » a eu lieu du 26 au 27 mars 2013 au siège de l’UNESCO à Paris. Elle a rassemblé des représentants de quatre pays partenaires, des experts des REL et des spécialistes de l’UNESCO, qui ont débattu des modalités du projet. Ils ont aussi décidé d’un programme des activités. Les quatre pays partenaires sont : le Bahreïn, l’Indonésie, le Kenya et Oman.

Après l’adoption de la Déclaration de Paris sur les REL en 2012, l’UNESCO a proposé à toutes les parties prenantes concernées de penser et de mettre en place une série d’activités autour du monde, basées sur les 10 points de la Déclaration. Ce projet, qui reçoit le soutien financier de la fondation Hewlett, vise à aider les États membres à :

  • Développer les politiques de REL au niveau national
  • Mettre en œuvre le référentiel de compétences TIC pour les enseignants (TIC/enseignants) en exploitant les Ressources éducatives libres (REL)

Le but de cette réunion préparatoire était de réexaminer les objectifs du projet, de partager des idées et des pratiques concernant les politiques de REL ainsi que de discuter de la meilleure manière de mettre en place ce projet dans chaque pays.

Pendant les deux jours de cette réunion, les participants ont débattu de l’influence positive que pourraient avoir les activités du projet pour les buts de politique nationale. Ils ont aussi souligné le bénéfice de soutenir l’inclusion de politiques nationales de REL dans le système éducatif. Au cours des débats, les personnes présentes ont souligné les bienfaits pour l’éducation de permettre à des ressources éducatives de qualité d’être utilisées, modifiées ou partagées par le plus grand nombre.

Mme Zakiya Al Maani, du Directorate General for Curricula Development d’Oman a déclaré : une réunion comme celle-ci est très utile parce que nous partageons nos expériences et des points de vue professionnels.

Meshaal Albardooli, directeur a.i du Centre régional pour les technologies de l’information et de la communication, au Bahreïn a souligné : Nous souhaitons devenir un modèle de développement des politiques de REL pour les autres pays arabes.

Au cours de la première journée, les représentants des quatre pays ont présenté le paysage éducatif et les particularités de leurs États en ce qui concerne les TIC pour l’éducation et les REL. Ils ont ensuite travaillé avec les spécialistes de l’UNESCO afin de préparer le plan de mise en œuvre pour développer les politiques nationales de REL. Il leur a fallu pour cela définir les besoins, les acteurs clé avec lesquels il est le plus important de travailler et sur quels composantes et niveaux d’éducation se concentrer. L’Indonésie a par exemple décidé de centrer son attention sur l’utilisation des REL pour la formation des professeurs.

C’est une excellente opportunité pour partager ce que nous faisons et apprendre des autres dans le même temps ont conclu Pak Nizam et Pak Ari Santoso du Ministère de l’éducation et de la culture indonésien.

D’autres spécialistes des REL et de potentielles organisations partenaires ont aussi participé à cette réunion. C’est le cas de :

  • Creative Commons
  • Intel
  • Commonwealth of Learning
  • Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
  • UNESCO Centre régional pour les TIC, Bahreïn

Les partenaires clés de ce projet seront associés aux bureaux hors siège de l’UNESCO et cette réunion a profité des interventions stratégiques de :

  • UNESCO Bangkok
  • UNESCO Jakarta
  • UNESCO Nairobi
  • UNESCO Kingston
  • UNESCO ITIE, Moscou

Cette réunion très importante a été close avec des programmes de travail clairs et des accords provisoires avec chaque pays. La prochaine étape est l’organisation d’ateliers nationaux en juin 2013.