La Fédération d’alphabétisation du Nouveau-Brunswick fait le point sur son programme de tutorat
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BATHURST, le 1er mai 2013 – Le programme de tutorat de la Fédération d’alphabétisation du Nouveau-Brunswick (FANB) n'est pas menacé.
La direction de la FANB juge bon d’apporter cette précision après la sortie d'une nouvelle la semaine dernière, selon laquelle le YMCA du Grand Moncton venait de perdre une grande partie de son financement dédié à son programme de tutorat.
Selon un article du quotidien l’Acadie Nouvelle daté du 26 avril 2013, jusqu’à tout récemment, le programme de tutorat individuel de ce YMCA était financé en très grande partie par une subvention annuelle d’environ 40 000 $ provenant de CentrAide. Ce service bilingue s’adresse aux élèves de la 1ère à la 5e année.
Après des changements dans les critères de financement, le YMCA du Grand Moncton a perdu accès à cette subvention, le forçant à suspendre son programme de tutorat le temps de trouver les 40 0000$ nécessaires à sa remise en opération, rapportait également le quotidien francophone du Nouveau-Brunswick.
Soucieuse d’améliorer le taux d’alphabétisme, la FANB se désole de la disparition possible de tout programme lié à cet objectif. La direction de l’organisme souhaite ainsi bonne chance au YMCA du Grand Moncton dans ses démarches pour obtenir le financement nécessaire à la reconduite de ce programme.
D’autre part, afin de calmer les craintes et éviter que le public pense que l’avenir du programme de tutorat de la FANB est menacé, il importe de faire le point sur la situation, selon le directeur général, Patrick Jeune.
M. Jeune précise que le service de tutorat de la Fédération d’alphabétisation du NouveauBrunswick n’est aucunement en péril. Il s’agit d’un programme de tutorat gratuit et offert aux adultes partout au Nouveau-Brunswick, d’ajouter le directeur, en précisant que son financement provient du ministère de l’Éducation postsecondaire, Formation et Travail, du gouvernement du Nouveau-Brunswick.
Après une période d’implantation qui a débuté en 2012, le service bat maintenant son plein, et se poursuivra jusqu’à au moins mars 2014. 40 bénévoles ont déjà été recrutés pour être jumelés à des personnes peu alphabétisées, soutient pour sa part la coordonnatrice du programme Lucie Losier Blaquière.
Mme Losier Blaquière mentionne également qu’il est encore possible de s’inscrire, soit comme bénévole, soit pour bénéficier de ce service gratuit.
Par ailleurs, M. Jeune et Mme Losier Blaquière jugent nécessaire d’apporter des correctifs quant au concept d’alphabétisation, parfois mal utilisé dans les médias, et notamment dans l’article dont il est question dans ce communiqué.
À titre d’exemple, l’alphabétisation s’adresse à des adultes qui ont besoin de développer leurs compétences essentielles en lecture, utilisation de documents, rédaction, calcul, communication orale, travail d’équipe, capacité de raisonnement, informatique et formation continue, explique Patrick Jeune.
Quand les interventions touchent les enfants ou les familles, on parle de scolarisation pour les élèves d’âge scolaire. Quand ça concerne des enfants et des personnes adultes significatives, on parle d’alphabétisation familiale, d’ajouter le directeur général de la FANB.
M. Jeune désire également rectifier d’autres informations, à savoir les statistiques portant sur les niveaux d’alphabétisme. Il tient à préciser que d’après les plus sérieuses études sur le sujet, deux adultes francophones sur trois et un anglophone sur deux se situent dans les niveaux d’alphabétisme les plus bas au Nouveau-Brunswick.