Centre collégial de l'Alberta : l'Association canadienne-française de l'Alberta déplore la décision
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EDMONTON, LE 6 MAI 2013 – C’est le vendredi 3 mai 2013 que l’ACFA a appris la décision de l’Université de l’Alberta de suspendre le programme de Techniques d’administration des affaires du Centre collégial de l’Alberta, sur un billet du blogue officiel de l’Université de l’Alberta signé par le provost par intérim, Dr. Martin Ferguson-Pell.
La présidente de l’ACFA, madame Dolorèse Nolette, qualifie cette décision de déplorable : Depuis 25 ans, notre communauté cherche à ouvrir une institution de formation collégiale francophone de qualité. Comme le Campus Saint-Jean s’était montré prêt à jouer ce rôle, l’ACFA a promu activement l’Université de l’Alberta comme partenaire fiable dans cette initiative. Nous sommes ahuris de ce revirement.
Tout est en place pour la mise en œuvre de ce programme au Centre collégial de l’Alberta : le financement a été alloué par une subvention de Campus Alberta et un bail assure les locaux pour la prochaine année. Au début avril, soit cinq mois avant le début du programme, il y avait une douzaine de demandes d’inscriptions. Malgré ces conditions gagnantes, Dr. Ferguson-Pell indique que celui-ci a été aboli parce que « le programme n’était pas en demande ». Pour l’ACFA, il y avait suffisamment d’intérêt de la part d’étudiants, compte tenu qu’il s’agissait d’une première cohorte. L’ACFA craint que ceci démontre un manque de volonté de l’université d’honorer son engagement d’agir comme partenaire pour la formation collégiale en français.
L’ACFA écrira une lettre au provost par intérim, Dr. Ferguson-Pell, à la présidente de l’Université de l’Alberta, Dr. Indira Samarasekera, ainsi qu’au ministre de Enterprise and Advanced Education et vice-premier ministre de l’Alberta, l’honorable Thomas Lukaszuk, pour dénoncer la décision de suspendre le programme de Techniques d’administration des affaires au Centre collégial de l’Alberta. L’ACFA demandera également au ministre Lukaszuk de ne pas approuver la décision de suspendre le programme.
Il faut que les parents, les étudiants potentiels et la communauté se mobilisent et expriment clairement au ministre et à l’université pourquoi ce programme est en demande et rejoint un besoin réel. indique Dolorèse Nolette.