MONTRÉAL, le 29 mai 2013 /CNW Telbec/ - La Fondation du cancer du sein du Québec est heureuse de constater que, selon les Statistiques canadiennes sur le cancer 2013, le taux de mortalité attribuable au cancer du sein continue de chuter, pour atteindre le niveau le plus bas enregistré depuis 1950. Cette tendance à la baisse est encourageante, mais il ne faut pas oublier que quelque 6 000 Québécoises recevront encore cette année un diagnostic de cancer du sein.

La diminution du taux de mortalité par cancer du sein est signe que les efforts déployés par tous les acteurs du milieu portent fruit, indique Nathalie Le Prohon, présidente du conseil d'administration de la Fondation du cancer du sein du Québec. Toutefois, il est important de rappeler que 18 % des cas de cancer du sein sont diagnostiqués chez les femmes de moins de 50 ans, alors que celles-ci n'ont pas accès au dépistage systématique. C'est pourquoi notre plus récente campagne de sensibilisation (observationdesseins.org) offre des outils essentiels aux femmes, leur permettant de prendre leur santé en main. La recherche joue aussi un rôle primordial, puisqu'elle permet de mieux identifier les risques, de développer et de mettre à la disposition des femmes atteintes des traitements davantage ciblés et plus efficaces. Ayant déjà investi plus de 23 millions de dollars dans divers projets de recherche au Québec, la Fondation est fière d'annoncer que son programme de subventions à la recherche sera renouvelé en 2014. Elle contribue ainsi à maintenir le niveau d'excellence en recherche au Québec et permet aux chercheurs d'ici de poursuivre d'importants travaux qui font une réelle différence.

Malgré ces statistiques encourageantes, le cancer du sein demeure le type de cancer le plus diagnostiqué chez la femme. Le taux d'incidence à la hausse demeure inquiétant. Recevoir un diagnostic de cancer du sein bouleverse sans équivoque la vie des femmes et celle de leurs proches. La Fondation est là pour aider ces personnes touchées et met à leur disposition une multitude de services, dont un service d'écoute et d'information, qui visent à les soutenir dans leur cheminement et leur lutte contre la maladie, conclut Nathalie Le Prohon.