Dure leçon tirée pendant la conférence du Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur au sujet des compétences générales et d’autres formes d'apprentissage

Dure leçon tirée pendant la conférence du Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur au sujet des compétences générales et d’autres formes d'apprentissage

Les universitaires, les décideurs et les experts utilisent l'expression « connaissances générales » depuis bien plus longtemps qu'ils se servent d’une autre expression privilégiée dans le marché du travail : lacunes sur le plan des compétences. Cependant, si les différents groupes d’experts présents à la dernière conférence du COQES, Repenser l’éducation supérieure : Au-delà des mots à la mode, ne sont pas arrivés à s'entendre sur l'existence ou non de cesdites lacunes sur le plan des compétences, ils ont convenu que l'expression « connaissances générales » ne devait plus être utilisée puisqu'il n'y a rien de général au sujet de ces connaissances. La communication, le travail d'équipe, le leadership, l'intégrité et la capacité d'analyse font partie de ces connaissances. En fait, ces anciennes connaissances générales sont devenues des compétences de base essentielles et fondamentales qu'il faut posséder pour s'adapter au marché du travail en constante évolution (et à la vie de façon générale). 

Quelques semaines après la conférence, les effets de cette leçon et de bien d'autres se font encore sentir et c'est exactement ce qui devrait arriver lorsque le COQES invite un grand nombre de personnes à se pencher sur des sujets passionnants, comme l'avenir de l'éducation supérieure. La rencontre a réuni de jeunes entrepreneurs qui suivent audacieusement leurs visions, des enseignants qui mettent à l'essai les technologies en ligne et dans la salle de classe, des administrateurs et des décideurs qui repensent la structure de l'institution traditionnelle et du système dans son ensemble, des gourous des données qui font en sorte que les données présentent un intérêt pour la vie des étudiants… et nous tous qui essayons simplement de donner un sens à tout cela. 

Nous avons posé des questions difficiles au sujet des problèmes pernicieux et des tensions implicites qui apparaissent lorsque l'on parle de changement et d'innovation (au-delà des mots à la mode). Voici les points saillants des commentaires que nous avons reçus :

  • L'entrepreneuriat est souvent axé sur l'échec et les leçons tirées de cet échec. Et il est bon de savoir que de nombreux étudiants entrepreneurs sont motivés par l'innovation sociale plutôt que par faire uniquement de l'argent. 
  • Le désir d'expérimenter est très fort, comme en témoignent des innovations comme les Mozilla Badges, qui visent à saisir les compétences de façon beaucoup plus détaillée, tant au sein qu’à l'extérieur de la salle de classe. 
  • Bon nombre des innovateurs axent leurs efforts sur l'accessibilité accrue des études supérieures par les étudiants. Nous avons été particulièrement épatés de la carte de fidélité du Collège Mohawk qui permet aux étudiants de payer leurs droits de scolarité en participant à des activités sur le campus; du consortium des collèges Work aux États-Unis dont les campus sont dirigés par des étudiants (les étudiants travaillent en échange de leurs droits de scolarité) et de l'initiative Finish Up Florida, qui cible, au moyen des données institutionnelles, les étudiants qui interrompent ou abandonnent leurs études et qui les encourage à les terminer pour obtenir leur diplôme.

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