Journée nationale du travail invisible : l’Afeas demande la prestation parentale universelle
À l’occasion de la Journée nationale du travail invisible, l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFEAS) réclame la mise en place de la prestation universelle au sein du régime d’assurance parentale. Elle demande aux différents partis en lice dans la présente campagne électorale de s’engager fermement en ce sens.
Selon l’Afeas, la non-reconnaissance du travail invisible est un des facteurs des inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. C’est aussi l’une des causes de la pauvreté des femmes qui prennent soin des enfants.
L’Afeas n’a jamais réclamé un salaire pour les parents qui restent à la maison pour prendre soin de leurs enfants, dont la majorité est constituée de femmes, car le mot «salaire» implique un lien d’employeur/employé. L’Afeas réclame toutefois des mesures pour contrer les inégalités, dont la prestation parentale universelle au sein du régime d’assurance parentale.
Depuis 2006, le régime québécois d’assurance parentale du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale verse des prestations aux nouveaux parents, mais exclut les mères n’y ayant pas contribué ou celles y ayant contribué de façon insuffisante avant la naissance de leur enfant. Selon l’Afeas, le rôle parental est tout aussi essentiel pour l’enfant dont le parent a participé au régime que pour celui qui n’a pas pu le faire.
À propos de la Journée du travail invisible
La Journée nationale du travail invisible est une activité originale de l’Afeas qui a débuté en 2001 et qui se tient chaque année le premier mardi d’avril. Il s’agit d’une campagne d’éducation et d’action qui vise à faire reconnaître le travail non rémunéré, dit invisible, des parents auprès des enfants et des aidantes ou aidants auprès de leurs proches âgés, en perte d’autonomie, malades ou handicapés.