La conception d'applications au secondaire permet d'attirer plus de filles dans le secteur des nouvelles technologies!

La conception d'applications au secondaire permet d'attirer plus de filles dans le secteur des nouvelles technologies!

OTTAWA, le 25 mai 2014 /CNW/ - Le 3e concours AppJam de MaTechno.me, administré par le Réseau d'Ottawa pour l'éducation (ROPE) prouve que les filles s'intéressent davantage à la technologie si elles suivent des cours dans ce domaine à l'école secondaire. Ce concours, qui a vu le jour en 2012, permet aux élèves des écoles secondaires d'Ottawa de laisser libre cours à leurs talents en conception d'applications. « Les élèves - et tout particulièrement les filles - commencent à se désintéresser du domaine de la technologie dès la 9e année, a déclaré Steven Evraire, directeur de MaTechno.me.  Au cours des deux premières années d'AppJam, à peine 10 % des candidats étaient des filles, cette année, il y en a 36 % - ce qui est sensiblement supérieur à la proportion de femmes que l'on retrouve dans l'industrie, soit 20 %. »

Cette année, les finalistes sont des étudiants de la 10e à la 12e année, représentant 10 écoles de trois conseils scolaires. Certains concurrents ont conçu leur application tout seuls (volet autonome), tandis que d'autres l'ont fait par l'entremise du programme de mentorat de MaTechno.me (volet mentorat). Des commanditaires du secteur privé jugent les projets proposés et décernent des prix en espèces d'une valeur de 4 500 $ aux lauréats, en plus de leur offrir des emplois d'été dans leurs entreprises respectives.

Depuis 2012, l'Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (www.acei.ca), le principal commanditaire de concours, qui appuie le programme MaTechno.me depuis longtemps, embauche des étudiants pendant l'été. « L'année dernière, notre étudiant a eu l'occasion de voir comment les choses fonctionnent dans notre environnement professionnel, a expliqué Stuart Olmstead-Wilcox, directeur du développement. Il a mis au point une application dont se sert l'un de nos partenaires. Il est maintenant à l'université, mais nous espérons qu'il reviendra faire un stage chez nous. C'est là l'essentiel de ce que ce programme offre à notre industrie - tout le monde y gagne. »