Le guide Creative Commons du partage scientifique

Le guide Creative Commons du partage scientifique

Un article d'Abby Taylor pour My Science Work, 9 septembre 2014


"Creative Commons" par Dennis Skley sous licence CC BY-ND 2.0

Une licence de droit d'auteur plus restrictive n'agit probablement pas comme vous le pensez, à en croire Puneet Kishor de Creative Commons. Une licence plus ouverte a plus de chances de satisfaire vos objectifs s'il s'agit de faire avancer la recherche et d'être crédité pour votre travail. Voici un guide explicatif des licences les plus adaptées à la science ainsi que des principes qui les régissent, de la part du responsable du projet Science & Data de l’organisation dont l'objectif est simplement de faire entrer le monde dans une nouvelle ère en tirant le meilleur de l'Internet.

En tant que scientifiques, votre vie professionnelle est probablement animée par deux objectifs fondamentaux. Puneet Kishor, responsable des politiques des sciences et des données chez Creative Commons, les décrit ainsi : faire avancer la science et être crédité pour votre travail.

Très terre-à-terre, Puneet Kishor évoquait cet été les besoins tout aussi terre-à-terre des chercheurs et de la recherche elle-même lors du 2e Open Access Colloquium organisé par l'ENS, à Paris. Le système de licences ouvertes réunies sous la bannière Creative Commons, a-t-il expliqué, est à même d'aider les chercheurs à atteindre ces deux objectifs et les réticences les plus communes à ce sujet sont plutôt infondées.

Le projet derrière Creative Commons, organisation mondiale à but non-lucratif, n'est « rien de moins que de réaliser tout le potentiel de l'Internet », à travers l'accès universel à la recherche, pour commencer. « Plus d'un demi-milliard d'objets circulent actuellement sur l'Internet sous licence Creative Commons », nous dit Puneet Kishor, « et cela ne comprend que ce que l'on peut cataloguer sur les plateformes. » Ceux qui diffusent leur propre travail sous licence CC à titre individuel ne sont pas pris en compte, pas plus que le contenu de certaines bases de données, qui peuvent contenir 20 millions d'éléments et n'être listés que comme un objet unique.

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