Appel de propositions pour les sessions du Congrès 2015 de l'Association d’études de la sexualité

26 sep 2014

Appel de propositions pour les sessions du Congrès 2015 de l'Association d’études de la sexualité

Source: 

Association d’études de la sexualité

Appel de propositions pour les sessions du
Congrès 2015

Le capital des idées 
Université d’Ottawa
Ottawa (Ontario)
Les 2 et 3 juin 2015

La date limite des soumissions est le 1er décembre 2014.

L’Association d’études de la sexualité invite la soumission de propositions pour notre troisième rencontre qui aura lieu lors du Congrès 2015 à Ottawa, la capitale nationale du Canada. Nous invitons des propositions de langues anglaise et française à partir de toute perspective disciplinaire ou interdisciplinaire. Suivant la thématique du congrès, « Le capital des idées », nous cherchons tout particulièrement des communications, expositions d’art et performances artistiques problématisant les divers concepts du « capital » dans ses intersections avec le sexe et la sexualité.

Nous invitons les chercheur-es, militant-es et artistes à soumettre des communications examinant les multiples facettes du capital des idées, ainsi que du capital culturel et social. Les sujets peuvent inclure, sans se limiter à :

  • les études de la sexualité au sein de discours savants, artistiques et communautaires;
  • la dé/colonisation (par ex. des études de la sexualité, des épistémologies du sexe, du genre, de la sexualité et de la violence sexualisée);
  • les études de la sexualité comme lieu d’anglo-chauvinisme, de privilège anglophone, d’anglonormativité et son influence sur les minorités sexuelles et le capital linguistique/culturel;
  • l’indigénéité et le genre/la sexualité;
  • l’homonationalisme et le capitalisme rose (« pinkwashing »);
  • les corps de marque et les désirs commercialisables;
  • les corps, genres et sexualités inter/sexes à l’ère du « capitalisme émotionnel »;
  • la mobilité transnationale (par ex. personnes migrantes et réfugiées sexuelles, tourisme sexuel/romantique, rencontres facilitées par Internet, nomadisme);
  • la sexualité et les cosmologies;
  • les sextos, le cybersexe et la cybermobilité;
  • les in/validités et la sexualité, les théories sur le handicap (« crip theory »);
  • l’éducation sexuelle comme mode de gouvernementalité ou de résistance;
  • le genre et la sexualité à l’ère de l’austérité;
  • les sexualités des enfants/jeunes;
  • la blanchitude (« whiteness ») et les corps racisés (par ex. mouvements de revendication des droits et le capital culturel; exotisation, fétichisation, commodification);
  • l’hygiène sexuelle dans la métropole et la colonie;
  • les subjectivités trans et les théories « trans- »;
  • les politiques de l’espace (par ex. la sexualité et l’embourgeoisement,
  • les sexualités et les genres ruraux, l’urbanisation et l’identité);
  • les écologies queers;
  • les interventions en politique publique;
  • les contre-publics sexuels;
  • les difficultés et les écueils liés à l’inclusion dans les milieux institutionnels, les mouvements sociaux pour la justice sociale (par ex.
  • le coût de la reconnaissance);
  • la bourgeoisie sexuelle (par ex. homonormativité, sexe vanille, sexe fétichiste « kinky »);
  • le travail du sexe (par ex. le travail du sexe  et la migration, les re/définitions juridiques du travail du sexe, le zonage, le tourisme sexuel);
  • les relations intimes (« kinship ») (par ex. les non monogamies : « la nouvelle monogamie », polyamorie, polygamie, adultère, relations
  • ouvertes, mariages de groupe).

 

Le capital des idées