Sommet provincial des États généraux - La communauté dit oui à une université de langue française!

7 oct 2014

Sommet provincial des États généraux - La communauté dit oui à une université de langue française!

Toronto, lundi 6 octobre 2014 – Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français s’est conclu hier à Toronto avec une volonté de franchir les prochaines étapes en vue de la création d’une université de langue française en Ontario.

Au cours de la fin de semaine, la communauté a confirmé la nécessité de donner aux francophones de l’Ontario les pleins pouvoirs de gouvernance sur leurs programmes universitaires. Cette autonomie se manifesterait tant dans les dimensions de la gestion financière, administrative, académique et étudiante, que celles de la recherche et des immobilisations, qui formeraient le cœur d’une université de langue française. Les trois organismes partenaires des États généraux, le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (L’Assemblée) et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), ont conclu le Sommet avec un engagement ferme de porter ce projet et de revendiquer la mise sur pied de cette université.

Les dizaines de tables rondes de la fin de semaine ont non seulement nourri la vision du projet universitaire en Ontario français, mais ont aussi permis l’élaboration de constats clés qui devront être intégrés à un plan d’action communautaire pour le postsecondaire en langue française. En plus de l’obtention de la gouvernance et des grandes lignes d’un mandat pour l’établissement d’une université de langue française, ces constats soulignent le besoin d’augmenter rapidement l’accessibilité aux programmes en français, notamment dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario, là où les besoins sont les plus criants. De même, ils mettent de l’avant l’importance de cristalliser une stratégie provinciale de recrutement et de rétention des étudiant.e.s au sein des programmes collégiaux et universitaires de langue française.

« Nous venons de vivre un moment historique cette fin de semaine à Toronto. Le processus des États généraux nous a confirmé que nous avons une communauté prête à bâtir ce nouveau projet de société, notre université de langue française », explique Marie-Ève Chartrand, présidente de la FESFO.

« L’Assemblée s’engage, avec ses deux partenaires des États généraux, à porter ce projet, dans un esprit de construction et de collaboration avec tous les secteurs de notre communauté, afin que nous réussissions à atteindre une complétude institutionnelle pour le secteur d’éducation en Ontario français », exprime Denis Vaillancourt, président de L’Assemblée.

« Maintenant les États généraux terminés, il est essentiel que nous retournions tout de suite au travail, afin de développer un plan de mise en œuvre étoffé pour cette nouvelle université. Nous travaillerons à mobiliser toutes les sphères de la communauté, tant les jeunes que les moins jeunes, afin que cette université en soit une qui nous ressemble et qui nous rassemble », conclut Caroline Gélineault, coprésidente du RÉFO.