Davantage de femmes et de jeunes filles ont accès aux méthodes contraceptives dans les pays les plus pauvres du monde
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Deux ans après le Sommet de Londres sur la planification familiale, les financements des programmes de planification familiale et le nombre de femmes et de jeunes filles qui utilisent des méthodes modernes de contraception ont augmenté de manière significative.
Londres, le 3 novembre 2014 : Aujourd’hui, Family Planning 2020 (FP2020) publie son deuxième rapport de progrès qui présente ce qui a été accompli depuis le Sommet de Londres de 2012 sur la planification familiale. Le rapport, Partenariat en Progrès, montre que l’initiative fait des progrès réguliers vers l’objectif fixé de permettre à 120 millions de femmes et de jeunes filles supplémentaires vivant dans les 69 pays les plus pauvres du monde d’avoir accès, volontairement, aux informations, services et produits de planification familiale d’ici à 2020.
Le rapport comprend le premier ensemble de résultats quantitatifs portant sur plusieurs indicateurs de base conçus pour suivre les progrès menant à l’objectif de FP2020. Fait important, en 2013, le nombre de femmes et de jeunes filles utilisant des moyens modernes de contraception dans les 69 pays cibles de FP2020 a augmenté de 8,4 millions. Élargir l’accès à la planification familiale a aidé à éviter 77 millions de grossesses non désirées contre 75 millions en 2012, 125 000 décès de mères contre 120 000 en 2012, et 24 millions d’avortements à risque, contre 23 millions en 2012.
« Les engagements pris lors du Sommet de Londres sur la planification familiale sont couronnés de véritables progrès, et il est important que la communauté internationale tout entière s’appuie sur ces progrès. L’accès à une planification familiale adaptée est essentiel pour permettre aux femmes d’avoir le choix concernant leurs décisions en matière de reproduction et le contrôle de leur santé et de leurs ressources », a déclaré Justine Greening, membre du Parlement britannique, Secrétaire d’État au Développement international.
En 2013, les gouvernements donateurs ont versé 1,3 milliard USD de fonds pour les programmes de planification familiale, près de 20 % de plus qu’en 2012. Les États-Unis ont été le plus grand donateur bilatéral en 2013, avec 585 millions USD, soit près de la moitié (45 %) du total des financements bilatéraux. Le Royaume-Uni a été le second plus grand donateur bilatéral, avec 305,2 millions USD, soit 23 % du financement total.
Par ailleurs, les pays partenaires prennent des engagements forts et agissent pour élargir l’accès aux contraceptifs. Cinq pays en développement supplémentaires, le Bénin, la République démocratique du Congo, la Guinée, la Mauritanie et la Birmanie se sont engagés envers FP2020 en 2013, faisant passer à 29 le nombre de pays s’engageant à élargir l’accès à la contraception volontaire. L’engagement d’autres pays devrait être annoncé avant la fin de l’année. La moitié des pays engagés ont à présent des plans officiels et détaillés pour éclairer les stratégies nationales de planification familiale.
« Les pays intensifient leurs engagements pour fournir aux femmes et aux jeunes filles les informations et les outils dont elles ont besoin pour planifier leurs familles et leur avenir », a déclaré Chris Elias, président du programme de développement mondial à la Bill & Melinda Gates Foundation et coprésident du groupe de référence de FP2020. « Nous devons utiliser les données et les enseignements des deux années passées pour concentrer nos efforts sur les interventions à fort impact qui enclenchent un cercle vertueux de prospérité pour les familles et les communautés entières. »
Le Sommet de Londres sur la planification familiale de 2012 a contribué à l’élan des efforts des décennies précédentes pour faciliter l’accès à la contraception moderne et réaffirmer le droit des femmes et des jeunes filles de pouvoir décider librement et pour elles-mêmes si, quand et combien d’enfants elles souhaitent avoir. Les engagements pris par les gouvernements des pays en développement et la communauté des donateurs envers FP2020 se traduisent par de réels progrès, soulignant combien il est important de mobiliser les ressources et de renforcer plus encore l’attention portée aux adolescentes et aux jeunes filles. Alors que la communauté mondiale formule son programme de développement post-2015, il est impératif de maintenir et de s’appuyer sur ce qui a été accompli dans les deux premières années de FP2020.
« Une grossesse devrait être choisie, non subie, » a déclaré Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population et co-président du Groupe de référence de FP2020. « Nous accueillons la contribution de FP2020 pour garantir que plus de femmes et de jeunes filles ont les informations et les moyens nécessaires pour réaliser ce droit humain fondamental. La planification familiale est l’un des meilleurs investissements que nous pouvons faire pour accroître l’autonomisation des femmes, l’égalité des sexes, le développement durable et créer l’avenir auquel nous aspirons. »
Pour aller de l’avant, FP2020 s’engage à accélérer les efforts mondiaux afin d’atteindre l’objectif ambitieux de permettre à 120 millions de femmes et de jeunes filles supplémentaires d’avoir accès aux informations, services et produits de contraception moderne d’ici à 2020. Tous les efforts sont mis en œuvre pour soutenir plus de pays en développement dans la création et la mise en place de stratégies nationale de planification familiale, ainsi que pour augmenter les financements des donateurs dans ce sens. L’engagement continu envers l’élargissement de l’accès à la planification familiale ne peut que réduire davantage le nombre élevé de décès, inacceptable et évitable, de millions de femmes et de jeunes filles de causes liées à la maternité.
Une copie de Partenariat en Progrès en anglais peut être téléchargée sur : www.familyplanning2020.org/progress. Une version en français sera disponible dans les prochaines semaines.