La violence de l’austérité

27 nov 2015

La violence de l’austérité

Lancement des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes

En conférence de presse, Carolle Mathieu, présidente de L’R des centres de femmes, accompagnée de plusieurs participantes de centres de femmes, interpelle le premier ministre Couillard pour qu’il prenne acte des impacts de ses politiques d’austérité sur le travail de prévention et de lutte à la violence conjugale.

Désamorcer une bombe dans le noir

La présidente de L’R explique comment s’effectue le travail d’accompagnement réalisé par les centres de femmes du Québec pour soutenir les femmes dans leur libération de la violence conjugale. Elle invite le gouvernement à réaliser comment les politiques d’austérité impactent ce travail de longue haleine, qui requiert souplesse, attention et patience. « C’est comme si le gouvernement fermait la lumière pendant que nous travaillons à désamorcer des bombes! », s’indigne madame Mathieu, qui n’arrive pas à croire que les intérêts économiques du gouvernement du Québec soient plus importants que la vie des femmes.

L’austérité est une violence économique faite aux femmes

À pareille date l’an dernier, les centres de femmes dénonçaient la violence sexiste de l’austérité. Depuis, L’R a entrepris une cueillette de données pour documenter les impacts de l’austérité sur les femmes et sur les centres de femmes, dont les conclusions sont probantes. Sur la trentaine d’impacts recensés partout en province, il y a notamment la difficulté grandissante pour les centres de femmes d’accueillir toutes les demandes d’aide puisque, de manière constante, leur financement diminue alors que la fréquentation augmente.