7 problématiques vécues par les femmes autochtones
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Marie-Renée Grondin
La commission des relations avec les citoyens s’est saisie d’un mandat d’initiative pour approfondir les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale. Cette commission lève le voile sur de nombreuses problématiques vécues au quotidien par de nombreuses femmes autochtones.
Les travaux qui doivent s’achever au printemps donneront lieu à des recommandations qui seront soumises au gouvernement, afin d’améliorer les conditions de vie des femmes autochtones.
Voici quelques-unes des problématiques soulevées lors de cette commission :
#1 Surpeuplement et pénurie de logements
Selon les conclusions d’un rapport sur la vie et les préoccupations des femmes inuit du Nunavik, présenté en commission, le surpeuplement des logements est le problème le plus important vécu par les autochtones au Nunavik.
«Les gens qui vivent dans des maisons surpeuplées sont plus à risque de souffrir des conséquences de l’abus d’alcool, de violence, d’abus sexuel et de dépression», est-il indiqué dans le document.
Au moment de l’enquête réalisée par l’anthropologue, diplômée de l’Université Laval, Pascale Laneuville, 30% des participantes vivaient dans un logement surpeuplé et au moins 14% ressentaient un manque d’espace.
«Le logement est un gros problème dans le Nord et je crois que c’est la source de la plupart des problèmes. Les gens qui vivent entassés les uns contre les autres ont tendance à devenir violents. L’alcool n’était pas un problème avant [la pénurie de logements] et il n’y avait pas autant de suicide et d’abus sexuel.», peut-on lire dans le rapport.
«Ce n’est pas par choix qu’on est neuf personnes dans un logement de trois chambres», a indiqué Annie Baron, membre du bureau de direction de Saturviit en commission.
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