Le gouvernement du Canada lance un sondage en ligne dans le cadre de l'enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

5 jan 2016

Le gouvernement du Canada lance un sondage en ligne dans le cadre de l'enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

OTTAWA, le 5 jan. 2016 /CNW/ - Le gouvernement du Canada a annoncé aujourd'hui la mise en ligne d'un sondage dans le cadre de son engagement à tenir un processus de consultation inclusif et respectueux en vue de définir les paramètres de l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

« Nous voulons entendre ce que les Canadiens ont à dire sur cet enjeu important. J'encourage chacun à lire le guide de discussion et à remplir le sondage en ligne. Nous devons connaître le point de vue de tous les Canadiens, et en particulier celui des survivantes, des membres des familles et des proches des victimes, des organisations autochtones ainsi que des provinces et territoires, afin de pouvoir définir la meilleure marche à suivre possible pour l'enquête. » - L'honorable Carolyn Bennett, Ministre des Affaires autochtones et du Nord

S'appuyant sur les commentaires recueillis lors des rencontres de consultation tenues dans l'ensemble du Canada, ce sondage permettra aux survivantes, aux membres des familles et aux proches des victimes, aux intervenants de première ligne et aux autres personnes concernées de faire connaître leur point de vue sur qui devrait mener l'enquête, son échéancier, les personnes invitées à y participer et les questions clés devant être abordées.

« Le gouvernement du Canada croit qu'avant de pouvoir définir l'enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, il faut absolument recueillir les observations des personnes directement visées. Nous sommes résolus à mener un processus de consultation inclusif et respectueux qui tient compte des points de vue et des perspectives des personnes touchées par cette tragédie nationale. » - L'honorable Jody Wilson-Raybould, Ministre de la Justice et procureure générale du Canada

Un guide de discussion a été élaboré et peut désormais être consulté sur Internet. On s'y réfère pour orienter les discussions lors des rencontres de consultation. Il met en lumière les éléments importants et les questions clés à prendre en considération et il fournit des renseignements supplémentaires.

Des résumés des rencontres de consultation tenues dans le cadre du processus de définition de la préenquête seront publiés sur Internet. Une fois que toutes les rencontres auront eu lieu, on publiera également un sommaire définitif des observations formulées durant les rencontres et des commentaires recueillis par le biais du sondage en ligne.

« Nous devons concevoir une enquête qui s'attaquera aux sources de la violence faite aux femmes et aux filles autochtones et qui mènera à des mesures concrètes afin de prévenir cette violence. En favorisant une participation significative de la population de partout au Canada est une première étape très importante dans ce processus. » - L'honorable Patty Hajdu, Ministre de la Condition féminine

Les faits en bref

  •  Le 8 décembre 2015, le gouvernement du Canada a annoncé la mise sur pied d'une enquête nationale pour faire la lumière sur le taux élevé de femmes et de filles autochtones assassinées et disparues.
  • Le gouvernement lance un processus de consultation auprès des survivantes, des membres des familles et des proches des victimes ainsi que des organisations autochtones nationales, des représentants des provinces et des territoires et des travailleurs de première ligne afin de recueillir leur opinion sur la définition des paramètres et la portée de l'enquête.
  •  Les femmes et les filles autochtones du Canada connaissent un taux de violence plus élevé que les Canadiennes non autochtones.
  •  Bien que les femmes autochtones forment 4 % de la population féminine canadienne, elles représentent 16 % des femmes assassinées au pays entre 1980 et 2012. Elles sont trois fois plus susceptibles de signaler être victimes de violence que les femmes non autochtones.