Trois capsules vidéos de travailleuses du secteur minier

7 mar 2016

Trois capsules vidéos de travailleuses du secteur minier

VAL-D'OR, QC, le 7 mars 2016 /CNW Telbec/ - L'Institut national des mines (INMQ), en collaboration avec l'Association minière du Québec (AMQ), le CSMO Mines et le Conseil du statut de la femme, lance aujourd'hui une campagne Web dans le cadre de la Journée internationale des femmes. Intitulée « L'apport des femmes dans le secteur minier : la formation au cœur de leur réussite! », la campagne propose sous forme vidéo, trois portraits de femmes, œuvrant dans le secteur minier du Québec. Les travailleuses témoignent de leur expérience professionnelle dans l'industrie minière en soulignant les défis et les opportunités de ce secteur économique dynamique.

Ces trois femmes ont été choisies parmi une vingtaine de candidatures soumises par le secteur minier du Québec. « Ces femmes inspirantes évoluent tous les jours dans un univers encore majoritairement composé d'hommes, mais qui laisse de plus en plus une place de choix à la gent féminine. Vous verrez l'importance d'une formation de qualité dans le parcours de ces jeunes femmes », explique le président-directeur général de l'INMQ, monsieur Robert Marquis. Trois niveaux de scolarité sont représentés : professionnel, collégial et universitaire. Voici les trois candidates retenues pour la Journée internationale des femmes 2016 :

Manon Roy, mineure de développement, mine La Ronde, Agnico Eagle
DEP en soudure

Détentrice d'un DEP en soudure, Manon Roy a su qu'elle aimerait évoluer dans le secteur minier grâce à un emploi d'été dans une entreprise minière. Son intérêt pour le travail manuel et physique lui a permis d'évoluer au sein d'Agnico Eagle en Abitibi-Témiscamingue en tant que soudeuse pour obtenir par la suite un nouveau poste à la minière comme mineure de développement. Le travail d'équipe, souvent composé d'hommes, est un aspect qu'elle apprécie. Au cours des dernières années, elle a démontré qu'une femme était en mesure de faire toutes les tâches reliées à son métier de mineure. Même si les débuts n'ont pas toujours été évidents, elle souligne notamment que sa persévérance et sa volonté de travailler de façon efficace lui ont permis de tailler sa place. Pour découvrir Manon Roy, il est possible de visionner la vidéo.

Murielle Todori, technicienne en minéralurgie, mine Mont-Wright, ArcelorMittal
DEC en technologie minérale, option minéralurgie

Originaire de la Nouvelle-Calédonie et petite-fille d'un travailleur du secteur minier, Murielle Todori a entrepris des études au Québec en technologie minérale. Son rôle principal comme technicienne en minéralurgie est de veiller au bon fonctionnement du concentrateur d'ArcelorMittal à la mine du Mont-Wright sur la Côte-Nord. Comme l'entreprise pour laquelle elle évolue, Murielle se préoccupe de la santé et sécurité des travailleurs. Selon elle, ses collègues doivent être vigilants et s'assurer que les normes en santé et sécurité soient respectées. Son département de travail est composé de femmes et est même supervisé par une femme. Selon Murielle, les métiers et les professions s'adressent de nos jours autant à une femme qu'à un homme. La question du genre n'existe plus. Pour découvrir Murielle Todori, il est possible de visionner la vidéo.

Renée Dupérée, coordonnatrice métallurgie - mine Canadian Malartic
Baccalauréat en génie chimique et M. B. A.

Renée Dupérée ne savait pas qu'elle évoluerait dans le secteur minier. Titulaire d'un baccalauréat en génie chimique, elle se destinait initialement au secteur des pâtes et papiers. Dès son entrée dans le secteur minier, elle a vite constaté les nombreuses possibilités de carrières. À la tête du département de métallurgie à la mine Canadian Malartic en Abitibi-Témiscamingue, Renée a toujours su qu'il fallait foncer et faire preuve de rigueur pour obtenir un poste intéressant. Pour elle, la formation est primordiale et ça passe nécessairement par l'obtention d'un diplôme. La formation lui a apporté un sens critique relativement à son travail et une vue d'ensemble qui l'aident quotidiennement dans son travail de gestionnaire. Être gestionnaire, selon elle, demeure un défi de collaboration notamment avec les différentes générations qui composent l'équipe : les jeunes sont plus créatifs, mais les plus expérimentés savent comment être plus efficaces dans leur travail. Comme leader féminin, elle tente de rassembler ses deux forces. Selon elle, la touche féminine rend le travail plus humain. Pour découvrir Renée Dupérée, il est possible de visionner la vidéo.

Les partenaires de cette campagne

Pour cette deuxième campagne Web dans le cadre de la Journée internationale des femmes, l'Institut national des mines voulait s'allier avec des organismes du secteur minier et des organismes qui ont à cœur le développement professionnel des Québécoises. Le Conseil du statut de la femme est fier de se joindre aux partenaires de ce projet du secteur de l'éducation et du secteur minier. « Les femmes dans les vidéos sont inspirantes. Leur exemple contribue au virage souhaité afin que les femmes puissent prendre leur place dans cette industrie. Si, de leur côté, les entreprises mettent en place un environnement propice, de plus en plus de femmes qualifiées auront accès aux emplois bien rémunérés de ce secteur », a déclaré Julie Miville-Dechêne, présidente du Conseil du statut de la femme.

« Pour l'Association minière du Québec, il était important de s'associer à ce projet afin de mettre en lumière que les femmes ont leur place dans le secteur minier et qu'il est possible pour elles d'y exercer une panoplie de métiers. Selon une récente enquête menée par l'AMQ auprès de ses membres, un peu plus de 11 % des emplois sont occupés par des femmes dans l'industrie minière. Nous travaillons fort, avec nos membres et nos partenaires, afin que ce pourcentage augmente », souligne la présidente-directrice générale, madame Josée Méthot.

Quant au CSMO Mines, la campagne leur permet de souligner l'apport des femmes dans le secteur minier. « Sans l'ombre d'un doute, les femmes ont leur place au sein de la main-d'œuvre minière québécoise, les vidéos proposées le témoignent bien », explique le directeur général du CSMO Mines, monsieur Luc Baillargeon.

L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d'œuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier. Il joue le rôle de levier en offrant l'opportunité aux établissements d'enseignement du Québec de partager leur expertise et leurs ressources afin de développer une offre de formation qui évolue au même rythme que la technologie, notamment en bonifiant l'offre de formation minière à distance. L'INMQ vise également à consolider le réseautage entre les représentants de l'éducation et du secteur minier afin de mieux répondre aux besoins de chacun.
 
Source et Renseignements :
Karine Lacroix, conseillère en communication, Institut national des mines
819 825-4667, poste 2904 | Cellulaire : 819-860-7410
www.inmq.gouv.qc.ca