Cri d’alarme pour les femmes itinérantes
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Des maisons d’hébergement qui viennent en aide aux femmes itinérantes peinent à s’acquitter de leur tâche. Devant la demande qui est en croissance constante et le financement qui stagne ou qui diminue, elles lancent un cri d’alarme.
«La situation est actuellement désastreuse. Ce sont des femmes de tous les âges qui souffrent», a affirmé lundi la directrice clinique de la Rue des femmes, Suzanne Bourret, lors d’une rencontre avec d’autres dirigeantes de maisons d’hébergement initiée par Québec solidaire, à la veille de la Journée internationale des femmes.
Dans la métropole, il y a plus de 500 femmes qui n’ont pas de domicile fixe. Il est difficile d’avancer une évaluation plus exacte puisque plusieurs d’entre elles cachent leur situation.
«Pour ces femmes, c’est une honte d’être itinérante, a raconté l’intervenante de la Maison Marguerite, Mireille Roy. [Elles tentent de sauver les apparences.] Elles vont à la piscine pour se laver. Elles traînent une valise ou un sac. Personne ne va penser qu’elles sont itinérantes.»
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