Accès gratuit aux études pour les familles à faible et à moyen revenu au Nouveau-Brunswick

14 avr 2016

Accès gratuit aux études pour les familles à faible et à moyen revenu au Nouveau-Brunswick

FREDERICTON (GNB) – Le premier ministre, Brian Gallant, et la ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Francine Landry, ont annoncé que grâce au Fonds pour l’éducation et la nouvelle économie, les droits de scolarité seront gratuits pour les étudiants du Nouveau-Brunswick issus de famille à faible revenu et de nombreuses familles à moyen revenu.

L’annonce a été faite aujourd’hui à l’Université du Nouveau-Brunswick.

Un nouveau programme d’aide aux études a été créé afin de procurer une aide financière initiale aux étudiants de familles dont le revenu annuel est de 60 000 dollars ou moins et qui fréquentent une université ou un collège du Nouveau-Brunswick financé par des fonds publics.

« Nous mettons en place cette aide financière afin que les droits de scolarité à l’université ou au collège puissent être gratuits pour les familles à faible revenu et pour de nombreuses familles de la classe moyenne du Nouveau-Brunswick, a dit M. Gallant. En tant que Néo-Brunswickois, c'est ce que nous faisons : nous aidons ceux qui sont le plus dans le besoin.»

Le gouvernement fédéral offre des bourses aux étudiants à faible et à moyen revenu pour qu’ils obtiennent une éducation postsecondaire. Grâce au programme, le gouvernement provincial paiera la différence entre la bourse fédérale accordée à l’étudiant admissible et le montant dû pour les droits de scolarité de l’étudiant.

Accroître l’accès à l’éducation postsecondaire est un but que M. Gallant s’était fixé bien avant de faire son entrée sur la scène publique.

« L’éducation est un élément clé de l’avenir économique du Nouveau-Brunswick. On dit qu’un emploi est le meilleur programme social. Je crois que le meilleur programme social est un emploi conjugué à une occasion de recevoir l’éducation et la formation requises pour accomplir cet emploi. En rendant l’enseignement postsecondaire plus accessible et plus abordable, nous contribuerons à constituer une main-d’œuvre qualifiée pour nos entreprises tout en solidifiant le tissu social de notre province. »

Au cours des dernières années, le nombre d’inscriptions dans les établissements d’enseignement publics de la province a chuté, alors que les droits de scolarité et le financement public ont augmenté. En plus d’aider les étudiants qui en ont le plus besoin, le programme encouragera les étudiants à poursuivre leur études dans leur province à l’Université du Nouveau-Brunswick, à l’Université de Moncton, à la St. Thomas University, à la Mount Allison University, ou au New Brunswick Community Collège, au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick ou au New Brunswick College of Craft and Design.

« Le Nouveau-Brunswick fait face à des défis démographiques importants qui continueront d’avoir des impacts sur le nombre d’inscriptions dans nos universités et nos collèges, a déclaré Mme Landry. Ce programme incitera les Néo-Brunswickois à étudier ici dans notre province et, par le fait même, il aidera nos universités et collèges. »

Outre l’annonce d’aujourd’hui, Mme Landry a réitéré que le gouvernement provincial a pris de nombreuses mesures pour rendre les études postsecondaires plus accessibles et plus abordables – notamment l’élimination de la contribution des parents et du conjoint au calcul des prêts étudiants. De plus, la prestation de réduction de la dette pour l’achèvement des études dans le délai prévu sera toujours accessible aux étudiants qui ont déjà commencé leur programme d’études.

Le gouvernement provincial a également créé ou amélioré toute une gamme de programmes d’emploi pour aider les étudiants à acquérir une expérience de travail et des compétences pendant et après leurs études, y compris le Fonds d’emploi pour les jeunes ainsi que le programme Stage d’emploi étudiant pour demain, dans le cadre duquel plus de placements ont été ajoutés tout en excluant les considérations politiques du processus de demande.

« Depuis plusieurs années, les groupes étudiants militent en faveur d’une aide financière directe et non remboursable comme moyen d’accroître l’accès aux études postsecondaires, a indiqué Mme Landry. Ils se sont exprimés et nous les avons écoutés en offrant un financement complet des droits de scolarité à ceux qui en ont le plus besoin. »

Ce nouveau programme sera offert aux étudiants pendant le délai prévu pour leur programme. Par exemple, un étudiant inscrit à un programme de baccalauréat de cinq ans serait admissible au programme d’aide aux études pendant ces cinq années.
Le programme commencera au début de l’année d’études 2016-2017.

Dans le cadre du Fonds pour l’éducation et la nouvelle économie, dans la première année seulement, près de 25 millions de dollars seront investis dans le programme. De ces 25 millions de dollars, 14,5 millions de dollars sont alloués pour les initiatives stratégiques comme le programme d’aide aux études, en plus d’autres sommes provenant de l’élimination des montants alloués à l'éducation et aux droits de scolarité sur la déclaration de revenus. Ces mesures s’alignent sur des décisions similaires prises par les gouvernements fédéral et ontarien cette année.

On prévoit que 7100 étudiants pourront bénéficier immédiatement de ce programme, ce qui représente environ 23 pour cent des étudiants du Nouveau-Brunswick fréquentant les établissements postsecondaires publics de la province. Plus de 50 pour cent des étudiants qui feront une demande d’aide financière seront admissibles à ce programme.

La création du programme d’aide aux études est conforme à l’engagement du gouvernement d’améliorer l’accessibilité de l’éducation postsecondaire pour les étudiants qui en ont le plus besoin financièrement.

« C’est un moment historique pour notre province, a affirmé Mme Landry. Et ce n’est qu’un début. Des frais de scolarité gratuits pour ceux qui en ont le plus besoin constituent la première phase d’un plan comportant plusieurs étapes visant à s’assurer que chaque Néo-Brunswickois a la chance d’atteindre son plein potentiel et qu’il peut contribuer au tissu économique et social de notre province. »