À la défense des détenues de Leclerc : Des religieuses s’indignent des conditions de vie prévalant à l’établissement de détention
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Les détenues incarcérées depuis février à l’Établissement de détention Leclerc de Laval sont maintenues dans des conditions qui ne sont pas adaptées à leurs besoins et qui manquent tout à fait d’humanité, dénoncent des religieuses.
Au nom des Soeurs de l’Institut Notre-Dame du Bon-Conseil de Montréal, soeur Lorette Langlais explique dans une lettre datée du 12 avril adressée au ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, que son « groupe est préoccupé par les questions de justice sociale et en particulier des situations qui oppriment des femmes ». Elles observent une inquiétante dégradation des conditions de vie des détenues en raison d’une « campagne d’austérité ».
Dans leur lettre obtenue par Le Devoir, les religieuses s’inquiètent de « la situation des prisonnières » déménagées à Montréal de la Maison Tanguay vers l’Établissement de détention Leclerc de Laval, « sans une préparation adéquate et sans tenir compte des droits fondamentaux ».
Soeur Langlais explique en entrevue n’avoir reçu aucun accusé de réception du ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, ni de son sous-ministre, Jean-François Longtin. « Dans notre lettre, c’est pourtant très clair qu’on voulait avoir des réponses », précise-t-elle.
Le Devoir n’a pu obtenir mercredi des réactions de la part du ministère dirigé par M. Coiteux.
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