À peine 19 % des plaintes d'agressions sexuelles mènent à des accusations à Ottawa

19 mai 2016

À peine 19 % des plaintes d'agressions sexuelles mènent à des accusations à Ottawa

Très peu de femmes qui portent plainte pour agression sexuelle réussissent à traduire leur agresseur en justice, selon des données obtenues par Radio-Canada. En moyenne, dans les cinq dernières années, 19 % des plaintes déposées à la police d'Ottawa menaient à des accusations.

De plus, en 2015, 10 % des plaintes émises au Service de police d'Ottawa (SPO) étaient déposés sur la pile des dossiers non fondés, au grand désarroi d'une intervenante auprès de victimes d'actes sexuels, Julie Lalonde.

Une personne sur 10 se fait agresser et se fait dire par la police : "Je ne te crois pas ou je ne vais pas le poursuivre". C'est horrible. - Julie Lalonde, intervenante

Même son de cloche du côté de la gestionnaire du Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) francophone d'Ottawa, Josée Guindon.

« C'est encore trop, parce que souvent un non fondé va être fait sur un manquement ou un mythe intégré de la part des services policiers », souligne-t-elle. « Et on en a tous des mythes et des préjugés. »

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