La francisation des élèves allophones a aussi écopée

6 juin 2016

La francisation des élèves allophones a aussi écopée

Il n’y a pas que les élèves en difficulté qui sont touchés par les compressions en éducation. Les élèves allophones le sont aussi, puisque le financement des services de francisation a aussi été amputé dans la foulée des coupes imposées par le gouvernement Couillard.

Les commissions scolaires qui accueillent des élèves allophones reçoivent un financement particulier provenant du ministère de l’Éducation pour leur offrir des services de francisation. Or Québec a réduit ce financement cette année, les compressions variant d’une commission scolaire à l’autre, a constaté Le Journal.

Dans la région de Québec, c’est la commission scolaire des Découvreurs qui a écopé de la baisse la plus importante, le budget accordé ayant diminué de 37% cette année comparé à l’an passé. Cette compression provient des règles budgétaires du ministère, précise son porte-parole, Alain Vézina. «On s’est ajusté, restructuré et fait en sorte que les élèves soient affectés le moins possible», affirme-t-il, tout en précisant que sa commission scolaire a dû jongler avec des compressions de 8 millions $ au cours des dernières années.

Un peu partout dans la province, le scénario se répète. À la commission scolaire de Sainte-Hyacinthe, la réduction est de 41% cette année. «Il s’agit d’une des coupures du ministère visant l’atteinte de l’équilibre budgétaire», explique sa porte-parole, Francine Campbell.

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