Ensemble en action pour que cessent les violences faites aux femmes!
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Les centres de femmes partout au Québec dénoncent la soi-disant symétrie de la violence conjugale. « Bon ben là ça va faire! », c’est ce que s’écrie le comité de coordination de L’R des centres de femmes du Québec sans mâcher ses mots. Dans les trois dernières semaines, il y a eu six meurtres de femmes. SIX!
Assassinats récents
La semaine dernière, nous apprenions la mort de trois femmes en Mauricie. Ces meurtres suivaient de peu celui de Daphné Boudreault à Mont-St-Hilaire le 22 mars dernier. Cette semaine, nous apprenons que Priscilla Bond et Gabrielle Lepage ont aussi été assassinées dans les Laurentides. Ceci dans la foulée de l’arrêt Jordan qui pourrait permettre à plusieurs assassins de revendiquer l’arrêt des procédures parce que trop de temps s’est écoulé entre leur arrestation et leur procès. Ces requêtes de la défense pourraient permettre qu’ils s’en sortent indemnes sans même de casier judiciaire.
Soi-disant symétrie de la violence conjugale
Dans le même temps, les Tables de concertation en violence conjugale dans plusieurs régions du Québec sont confrontées à des demandes de groupes d’hommes qui soutiennent que les femmes sont aussi violentes que les hommes et tentent de convaincre le gouvernement de changer la définition de la violence conjugale. Ils voudraient nous convaincre d’une symétrie de la violence conjugale, c’est-à-dire qu’elle serait exercée de façon semblable et aussi récurrente que celle des hommes. « Eh bien non! Lâchez-nous avec votre symétrie, osti! », clament en cœur les membres de notre comité de coordination. Nous ne nions pas que certaines femmes puissent avoir des comportements violents, mais que cette violence tue autant, c’est faux, que celle-ci fait autant de dommages, c’est faux, que celle-ci est aussi importante, c’est faux!
Revendication de L’R des centres de femmes du Québec
L’R des centres de femmes du Québec compte près d’une centaine de membres situés dans toutes les régions du Québec, tous travaillent à l’atteinte de l’égalité, luttent contre la pauvreté et œuvrent pour que cessent les violences faites aux femmes dont la violence conjugale. Nous sommons le gouvernement de ne pas pervertir la définition de la violence conjugale de l’ONU ni celle de la Politique d’intervention en matière de violence conjugale du Québec! Nous scandons : ToutEs ensemble en action pour que cessent les violences faites aux femmes!