La ministre Monsef à la tête de la délégation canadienne à la 62e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW62)

15 mar 2018

La ministre Monsef à la tête de la délégation canadienne à la 62e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW62)

Le Canada est fermement résolu à collaborer avec ses partenaires pour améliorer la vie des femmes et des filles, au Canada et ailleurs dans le monde. C’est dans cette optique que l’honorable Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, dirige la délégation du Canada à la 62e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU. L’événement se tient à New York, du 12 au 23 mars 2018.

La délégation canadienne est constituée de ministres fédérales, notamment l’honorable Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, l’honorable Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères et l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie, ainsi que de plusieurs autres parlementaires siégeant au Sénat du Canada ou à la Chambre des communes, auxquels s’ajoutent des porte-parole des provinces, des territoires et d’organismes non gouvernementaux. Cette année, pour la première fois, des responsables et porte-parole autochtones nationaux font partie de la délégation et la conseilleront. Ensemble, les déléguées et délégués se pencheront sur le thème prioritaire de la Commission pour cette année, Problèmes à régler et possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural.

Pendant la session, la ministre Monsef soulignera l’engagement du Canada à atteindre l’égalité entre les sexes par l’autonomisation des femmes et des filles d’un océan à l’autre, ce qui comprend prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes, et promouvoir l’accès des femmes aux postes de responsabilité et de décisions. Mme Monsef profitera de sa présence à New York, pour rencontrer ses homologues du G7 et les membres du Conseil consultatif du G7 sur l’égalité des sexes; en effet, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes seront l’une des grandes priorités de la présidence canadienne du G7 cette année. Le mois dernier, le gouvernement fédéral a déposé son budget de 2018, intitulé Égalité + croissance : Une classe moyenne forte. Comme le reflète bien ce titre, lorsqu’on investit dans les femmes, l’économie s’en trouve renforcée pour tout le monde. Ce budget cadre avec le programme féministe du gouvernement, et il met le cap sur l’élimination d’obstacles qui nuisent depuis longtemps à l’égalité entre les sexes.

La cheffe et les membres de la délégation prendront part à divers entretiens et événements pendant la session, et en coanimeront certains. Par exemple, la ministre Monsef prendra la barre d’un forum de jeunes leaders du Canada et d’ailleurs qui discuteront de priorités et de solutions innovantes pour faire progresser l’égalité entre les sexes. Les autres événements au programme aborderont une gamme étendue de questions, notamment : les femmes et les filles dans les régions rurales, la réconciliation avec les peuples autochtones, la violence faite aux femmes, la mobilisation des hommes et des garçons pour l’égalité des sexes, et l’intégration des considérations relatives à l’égalité entre les sexes dans la budgétisation. Les ministres échangeront également avec leurs homologues à l’international sur les principaux défis auxquels se heurtent les femmes et les filles d’aujourd’hui.

Citations

« Je me sens profondément privilégiée de diriger une fois de plus la délégation canadienne auprès de la Commission de la condition de la femme de l’ONU. Le Canada croit dans le progrès social, et l’ONU, par sa capacité à rassembler la communauté internationale, est l’un des moteurs de ce progrès à l’échelle de la planète. Je suis fière de représenter auprès de cette précieuse institution un gouvernement féministe, déterminé à rester un chef de file de l’égalité entre les sexes dans le monde, et je crois que mon compte rendu des efforts canadiens pour atteindre cet important objectif saura retenir l’attention. Je me réjouis aussi à la perspective de m’entretenir des retombées du mouvement #MoiAussi avec des meneuses et chefs de file des quatre coins du monde, et d’entendre leurs idées pour tirer pleinement parti des avenues qu’il a ouvertes. Enfin, vu le thème de cette session, j’espère avoir l’occasion de parler de mon expérience comme élue d’une région où la ruralité côtoie l’urbanité, ainsi que d’apprendre comment d’autres s’y prennent pour faire face aux défis des communautés rurales, en particulier ceux des femmes et des filles, tout en exploitant les possibilités qu’elles recèlent. »

L’honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre de la Condition féminine

« C’est un honneur d’être de retour à la Commission de la condition de la femme de l’ONU et de faire partie de la délégation canadienne. Nous savons que femmes et filles ont du mal à faire entendre leur voix, et c’est encore plus vrai dans le cas des femmes et des filles autochtones. Nous voulons voir des progrès — des progrès réels — dans la réduction de la violence, qui atteint des taux inacceptables quand les femmes et les filles autochtones sont sans pouvoir. Cette semaine, en partenariat avec des meneuses autochtones et d’autres nations, nous cherchons à mieux faire comprendre les enjeux, et nous travaillons avec les responsables autochtones à renforcer l’autonomie des femmes et des filles autochtones pour mettre fin au cycle de la violence. »

L’honorable Carolyn Bennett, M.D., C.P., députée
Ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord

« Par sa politique étrangère féministe, le Canada démontre son ferme engagement envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. Durant la semaine qui vient, aux Nations Unies, j’espère avoir l’occasion de parler de l’Initiative Elsie, lancée récemment afin d’augmenter la participation des femmes aux opérations de consolidation et de maintien de la paix ainsi qu’aux interventions humanitaires. »

L’honorable Chrystia Freeland, C.P., députée
Ministre des Affaires étrangères

« Le Canada reconnaît l’importance des femmes rurales pour la réduction de la pauvreté et l’élimination de la faim dans les pays en développement. Voilà pourquoi nous avons adopté une politique féministe d’aide internationale. Cette politique privilégie l’amélioration des débouchés économiques pour les femmes rurales tout en favorisant les investissements dans une agriculture sensée, qui tient compte du changement climatique, et l’agro-entrepreneuriat local des femmes, cela, afin de promouvoir une croissance qui profite à tout le monde. »

L’honorable Marie-Claude Bibeau, C.P., députée
Ministre du Développement international et de la Francophonie

Faits en bref

  • Le Canada a été élu à la Commission pour un mandat de quatre ans, soit de 2017 à 2021. Ce siège offre à notre pays une précieuse occasion d’orienter les travaux de la Commission autour d’enjeux qui touchent les femmes et les filles dans le monde.
  • Le Canada est un membre fondateur de l’ONU. En cette période d’incertitude mondiale, celle-ci demeure une institution importante, et notre pays peut y jouer un rôle crucial en faisant valoir les droits de tous les êtres humains, en particulier les femmes et les filles.