Le 22 mai, Olivier Faron, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), et Jean-Paul de Gaudemar, recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), ont signé un accord-cadre de coopération. Prolongeant celui du 7 avril 2015, cet accord renforce les collaborations entre les deux partenaires acteurs majeurs en faveur de la formation professionnelle dans le monde.

Très présents en Afrique francophone, le Cnam et l’AUF partagent l’ambition d’une société inclusive liant les individus à leurs territoires, dans le respect des différences culturelles et des spécificités nationales. C’est pouruqoi, en mettant l’accent sur l’innovation et le développement durable, ils unissent leurs forces avec celles des acteurs nationaux de l’ESR pour développer la formation professionnelle et accompagner les transformations sociales et technologiques.

Partout où ils sont implantés, et tout spécialement dans quelques pays cibles comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou Madagascar, les deux partenaires s’engagent ainsi à collaborer pour la mise en œuvre d’activités d’ingénierie de formation continue, de professionnalisation de l’offre en enseignement supérieur, de promotion de la VAE comme outil de reconnaissance des compétences et d’accès à l’enseignement supérieur et de diffusion de la culture scientifique.

Au travers de ce nouvel accord, les deux partenaires se fixent des objectifs communs dans le champs disciplinaires prioritaires que son l’environnement et l’urbanisation, le traitement des données, la digitalisation et la transition numérique, la santé, l’accès à l’énergie la structuration de l’économie, d’agir de manière concrête pour :

• le déploiement d’un campus numérique du nouvel espace universitaire francophone (C-Neuf) destiné aux apprentissages des savoirs (Learning Lab), des savoir-faire (Fab Lab) et des savoir-être (Living Lab) pour favoriser l’employabilité des diplômés du supérieur ;
• le développement numérique du nouvel espace universitaire francophone (IDNeuf) ;
• la conception et à la production de dispositifs de formation à distance (FOD, Moocs) ;
• l’accompagnement des chercheurs, au repérage et à la mobilité des talents ;
• la diffusion de la culture entrepreneuriale et au soutien à la création de petites entreprises ;
• le montage conjoint de projets, tels que les réponses aux appels d’offre Erasmus+ ;
• la structuration du campus franco sénégalais et de projets semblables en Afrique de l’Ouest.