Une subvention de plus de 26,7 M$ pour venir en aide aux victimes d’actes criminels
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Québec, le 30 juillet 2018 – La ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Mme Stéphanie Vallée, annonce qu’une subvention de 26 722 220 $ sera octroyée à des organismes venant en aide aux victimes d’actes criminels en vue de financer leurs activités pour l’année 2018-2019.
De cet investissement, une somme de 23 953 845 $ sera destinée au soutien des 17 centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC), qui sont implantés partout au Québec. Ces CAVAC offrent des services confidentiels et gratuits aux Québécoises et aux Québécois, et ce, tant aux victimes et à leurs proches qu’aux témoins d’actes criminels. Ils leur offrent, notamment, un service d’accompagnement au sein du système judiciaire, de l’information sur les droits et les recours des victimes, des services d’intervention de nature post-traumatique et psychosociojudiciaire ainsi que de l’orientation vers des ressources spécialisées. Au cours de l’année dernière, les CAVAC sont venus en aide à près de 70 000 personnes.
De plus, 2 768 375 $ seront versés à d’autres organismes qui œuvrent notamment auprès des victimes. Ces organismes incluent : SOS violence conjugale, l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes, l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues, le Centre d’expertise en agression sexuelle Marie-Vincent, le Centre pour les victimes d’agression sexuelle de Montréal, le Centre de services de justice réparatrice, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale et Éducaloi.
Information complémentaire
Cette subvention de 26,7 M$ s’ajoute à l’enveloppe de 1 750 000 $, annoncée le 26 juillet 2018, qui avait été accordée au Programme de subvention pour favoriser la sensibilisation en matière d’aide aux victimes d’actes criminels pour l’appel de projets 2018-2019, qui se termine le 15 octobre 2018.
Cette subvention provient du Fonds d'aide aux victimes d'actes criminels (FAVAC). Ce fonds a été institué au ministère de la Justice du Québec en 1988. Ses revenus proviennent principalement de sommes perçues à la suite d'infractions aux lois pénales québécoises et au Code criminel, ainsi que de sommes liées au partage des produits de la criminalité.