L'Ontario améliore les services en milieu rural pour les femmes qui fuient la violence et l'exploitation sexuelle
BROCKVILLE - Le gouvernement pour la population de l'Ontario améliore les soutiens offerts dans les collectivités rurales et éloignées aux femmes victimes de violence et d'exploitation sexuelle.
L'Ontario investit 1,5 million de dollars dans les organismes de première ligne en milieu rural en vue d'accroître la collaboration, de renforcer la prestation des services, d'améliorer les soutiens adaptés aux cultures pour les femmes autochtones et de réduire les obstacles géographiques et de transport. Ce financement fait fond sur l'investissement actuel de 174,5 millions de dollars effectué par le gouvernement dans les services de lutte contre la violence faite aux femmes.
« L'endroit où vit quelqu'un ne devrait pas restreindre son accès aux services qui l'aident à amorcer le processus de guérison et à reprendre sa vie en main », affirme Lisa MacLeod, ministre des Services à l'enfance et des Services sociaux et communautaires et ministre déléguée à la Condition féminine.« Il est crucial de concentrer les efforts sur l'apport du bon soutien aux endroits où les femmes en ont le plus besoin. »
Les survivantes de la violence ont souvent besoin d'un mode de transport pour se rendre à leurs séances de counseling, à leurs rendez-vous chez un avocat ou à un lit sûr, ainsi que pour obtenir des services qui assurent la protection de leur vie privée, surtout pour celles qui vivent dans des collectivités très unies. Le financement aidera à favoriser une prise de conscience de ce genre de services locaux, à combler les lacunes dans les services et à renforcer la capacité communautaire de fournir du soutien aux femmes dans les régions rurales et éloignées qui sont victimes de violence et de la traite à caractère sexuel.
Le ministère collaborera avec des organismes de services et des partenaires pour faire en sorte que les fournisseurs de services en milieu rural fournissent des services de soutien ciblés et localisés et mettent en œuvre des projets qui produisent des résultats positifs pour les femmes qui vivent dans des collectivités rurales ou qui viennent de ce type de collectivités.
« Nous savons que, dans bien des cas, les victimes de la traite à caractère sexuel sont souvent déplacées d'un endroit à un autre et que les survivantes qui quittent cette terrible situation peuvent décider de rentrer à la maison ou d'aller vivre dans un autre endroit où elles se sentiront plus en sécurité », mentionne MacLeod. « Nous œuvrons pour faire en sorte que les femmes et leurs familles aient accès aux soutiens dont elles ont besoin, tels que des services d'hébergement, d'intervention d'urgence 24 heures sur 24, sept jours sur sept, de soutien par les pairs, de thérapie pour surmonter les traumatismes et de counseling, peu importe où elles habitent. »
« Notre gouvernement veut que les victimes de violence soient au courant de tous les services offerts pour répondre à leurs besoins particuliers près de chez elles », mentionne Steve Clark, député provincial de Leeds—Grenville—Thousand Islands et Rideau Lakes. « En soutenant les projets qui permettent de mieux coordonner les services et d'accroître la prise de conscience, nous aiderons les femmes et leurs enfants à retrouver l'espoir et à commencer une vie nouvelle. »
« La traite à caractère sexuel est un problème bien trop complexe pour qu'une personne, un organisme ou un gouvernement puisse le résoudre seul », indique John Yakabuski, député provincial de Renfrew—Nipissing—Pembroke. « La collaboration est la clé, surtout dans les collectivités rurales. Nous devons tous collaborer - la police, les services aux victimes, les maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence et les organismes en faveur de la jeunesse - afin de donner aux survivantes de ce terrible crime et à leurs familles tous les moyens possibles pour guérir et être en sécurité. »
Faits en bref
- Les collectivités rurales et éloignées qui comptent une densité de la population relativement faible, qui sont éloignées des centres urbains et qui sont sans accès routier à longueur d’année ont tendance à voir un choix limité de services locaux.
- Les taux de violence faite aux femmes signalée à la police sont plus élevés dans les régions autres qu’une région métropolitaine de recensement, notamment les petites villes, les petites municipalités et le régions rurales, que dans les régions métropolitaines de recensement.
- Les femmes autochtones sont trois fois plus susceptibles d'être victimes d’un crime violent et de connaître de la violence conjugale que les autres femmes.
- Les survivantes de la traite à caractère sexuel des collectivités rurales ou éloignées doivent souvent déménager à l’extérieur de leurs collectivités pour avoir accès à des services spécialisés qui répondent à leurs besoins particuliers et dans un endroit sûr et à l’écart des trafiquants.