L'AUF et la CONFEMEN signent un accord-cadre

22 nov 2019

L'AUF et la CONFEMEN signent un accord-cadre

Afin d'améliorer les systèmes d’éducation et de formation des pays membres de la Francophonie, l'AUF et la Conférence des Ministres de l’Éducation des États et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) ont signé un accord cadre le 14 novembre 2019 à Paris (France). Les actions mises en oeuvre s'appuieront sur le réseau d’expertise des institutions membres de l’AUF et des gouvernements de la CONFEMEN.

Cette collaboration se traduira plus particulièrement par les actions suivantes :

  • l’appui et la participation de la CONFEMEN à des programmes de formation des enseignants coordonnés par l’AUF, notamment les programmes APPRENDRE et IFADEM ;
  • la valorisation du rôle de l’enseignement supérieur et de la recherche dans l’ensemble des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) ;
  • l’appui à des projets de recherche en éducation ;
  • l’appui de l’AUF au « Programme d’Analyse des Systèmes Éducatifs (PASEC) » et à l’Observatoire de la qualité de l’Éducation (OQE) de la CONFEMEN. Des liens avec le programme APPRENDRE seront renforcés ;
  • l’expertise sur les systèmes éducatifs et la co-construction d’une banque d’experts universitaires dans le cadre du projet d’Atlas de l’expertise francophone développé par l’AUF;
  • l’échange d’informations sur les projets portés par les deux institutions et l’organisation conjointe d’événements.

« Cet accord, grâce notamment à l’échange d’expertises, va permettre de contribuer à l’amélioration des systèmes éducatifs de nombreux pays de notre espace francophone en même temps que de resserrer les liens entre l’AUF et les gouvernements membres de la CONFEMEN » a déclaré Jean-Paul de Gaudemar, le Recteur de l’AUF.

Pour le Secrétaire général de la CONFEMEN, « il est indéniable que les décisions politiques des États dans le domaine de l’éducation reposent sur une connaissance fine des situations sur lesquelles elles portent. La collaboration entre décideurs politiques et universitaires est donc nécessaire. La signature d’un accord avec l’AUF répond à cette nécessité tout en témoignant de la nouvelle dynamique partenariale et de synergie d’action qui caractérise désormais les institutions de la Francophonie ».