Les maisons d’hébergements pour femmes en difficulté sont débordées

5 jan 2022

Les maisons d’hébergements pour femmes en difficulté sont débordées

Une « tempête parfaite » déferle sur les maisons d’hébergement pour femmes du Québec. Au moment où les demandes d’aide atteignent des sommets, la capacité d’accueil frôle la saturation, et le manque de main-d’œuvre épuise les équipes en place.

À La Gigogne de Matane, le téléphone ne cesse pas de sonner depuis le printemps. La maison et ses douze lits sont occupés au maximum de leur capacité depuis « avril, voire mars ».

« Sur une aussi longue période, c’est du jamais vu », soupire Vanessa Caron, la coordonnatrice du volet violence conjugale.

Dans ce contexte, des demandes d’aide doivent parfois attendre. Quand il y a urgence, la détresse se passe de confort : les femmes trouvent refuge tant bien que mal sur des matelas étalés dans le sous-sol, là où il y a encore de la place.

Le scénario est le même à La Débrouille, à Rimouski. Ici aussi, la maison de sept chambres est pleine. « Chaque fois qu’une femme part, il y en a deux ou trois qui attendent de prendre la place », explique la cogestionnaire Geneviève Lévesque.

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