Les violences de genre (ressources)

Résumé: 

Pour outiller les féministes dans le débat public sur les violences de genre, nous avons conçu ce dossier comme un espace de partage de ressources avec d’autres organismes communautaires spécialisés.

Début novembre 2014, la Fédération des femmes du Québec et Je suis indestructible ont lancé le mot clic #AgressionNonDénoncée sur les réseaux sociaux. Cette campagne, avec ses nombreux témoignages d'agressions sexuelles, dont certains concernant des personnalités publiques, a suscité une vague de réactions. Trois ans plus tard, le renouveau du mouvement #MeToo, initialement créé par Tarana Burke en 2006, a rendu particulièrement visible la prégnance des violences sexuelles, spécifiquement dans la vie des femmes – et encore plus dans la vie des femmes à la croisée des oppressions.

Éléments de définition

  • Violences de genre : « l'ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d'individus en raison de leur identité de genre », qui s’enracinent « dans l'inégalité entre les sexes, l'abus de pouvoir et les normes néfastes » (ONU Femmes). Elles regroupent, entre autres, les violences conjugales (physiques, psychologiques, économiques) ainsi que les violences sexuelles.
  • Violences conjugales : « rapport de domination dans lequel l’agresseur établit et maintient son emprise sur sa victime tout en s’assurant qu’elle ne le quitte pas » (Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale)
  • Violences sexuelles : « toute forme de contact sexuel non désiré » (Fondation Canadienne des Femmes)
  • Cyberviolence sexuelle : « toute forme d'agression à caractère sexuel qui se produit sur Internet par la diffusion ou la production d'images et de films à connotation sexuelle, sans le consentement des personnes impliquées » (Point d’appui)
  • Culture du viol : « ensemble de comportements qui banalisent, excusent et justifient les agressions sexuelles, ou les transforment en plaisanteries et divertissements » (Conseil du Statut de la femme)

Portrait statistique des violences de genre

L’Institut national de la santé publique nous informe qu’au Québec, en 2021, 24 292 infractions contre un·e (ex-)partenaire intime âgé·e de 15 ans et plus ont été rapportées à la Police. Les femmes représentent la majorité des victimes, et les hommes, la majorité des auteurs. Certaines populations sont par ailleurs plus vulnérables, notamment les « Autochtones, les personnes de la diversité sexuelle et de genre et les personnes ayant une incapacité ».

De plus, selon la Fondation Canadienne des femmes :

  • 30 % de toutes les femmes âgées de 15 ans ou plus déclarent avoir subi une agression sexuelle au moins une fois.
  • Le taux d’agressions sexuelles contre les femmes autochtones est environ trois fois plus élevé que celui des femmes non autochtones.
  • Le taux d’agressions sexuelles contre les personnes en situation de handicap est environ deux fois plus élevé que celui des personnes non handicapées.
  • Moins d’une personne sur deux comprend ce que signifie donner son consentement à une activité sexuelle.

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N'hésitez pas à nous signaler d'autres ressources pertinentes si vous en connaissez!

Merci aux organismes qui nous ont partagé des ressources : Réseau d’action des femmes handicapées (DAWN-RAFH), CALACS de Rimouski, Point d’appui.