Presque tout a changé depuis la parution de sa monographie "La femme et le crime en 1979: la condition des femmes, le droit, la criminalité". La part que prennent les femmes à la criminalité a singulièrement augmenté pendant que diminue celle des hommes; le traitement carcéral des femmes condamnées à de longues peines a subi des transformations radicales; le législateur a aboli certains crimes - l'avortement, par exemple - et créé de nouvelles infractions dont certaines, comme la violence conjugale, servent maintenant à incriminer un grand nombre de femmes. C'est en tenant compte de ce nouveau contexte qu'il est intéressant d'étudier la réaction sociale à la criminalité des femmes. Madame Marie-Andrée Bertrand nous entretiendra sur le thème le mardi 23 mars prochain, au Pavillon 3200, rue Jean-Brillant, Université de Montréal Prix d'entrée : 20 $ - 3e âge : 15 $ - étudiant-e-s : 10 $