La classe des enrichis Riches et pauvres: les conséquences désastreuses d'un écart grandissant Durant les 15 dernières années, le revenu des gestionnaires des entreprises a augmenté de 630 %, alors que le salaire moyen des employés équivaut à celui qu'ils gagnaient en 1974. Les revenus scandaleusement élevés des PDG des grandes entreprises nord-américaines, liés à l'appauvrissement croissant dans la société, sont le signe que le modèle économique néolibéral utilisé pour gérer nos sociétés nous accule à une impasse. Il mine ainsi l'idéal de partage équitable des richesses qui était au cour du projet social-démocrate. Quelles sont les conséquences sociales, culturelles et politiques d'une telle idéologie? Quels sont les coûts démocratiques engendrés par la fracture grandissante entre la classe des personnes privilégiées et celle des personnes appauvries? Pour éviter que le tissu social ne s'effiloche davantage, déchiré entre les excès d'opulence et la plus scandaleuse misère, comment pourrions-nous bâtir collectivement une société riche de tout son monde? La Soirée Relations sera l'occasion de débattre de ces questions avec nos invité-es : Omar Aktouf, professeur titulaire de management aux HEC à Montréal; Louise Dionne, militante sur les questions du travail forcé et du trafic des personnes et ex-directrice de l'Association des aides familiales du Québec (travailleuses domestiques) Jacques Mascotto, professeur au Département de sociologie de l'UQAM. Le lundi 19 septembre 2005 de 19 h à 21 h 30 À la Maison Bellarmin 25, rue Jarry Ouest, Montréal (Métro Jarry) Renseignement : Pascal Durand (514) 387-2541 / pdurand@cjf.qc.ca, Site internet: http://www.cjf.qc.ca/ Contribution volontaire: 5$