Deepa Mattoo Avocate, ayant 15 ans d’expérience avec South Asian Legal Clinic of Ontario (SALCO) à Toronto, organisme venant en aide aux victimes de mariage forcé.

Mona Gill Officière de Police à Edmonton, Alberta, ayant vécu un mariage forcé dont elle a réussi à se libérer, avant de devenir officière pour aider d’autres femmes dans cette situation.

Conférence organisée par la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) avec l’appui de Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté (CRIEC). ENTRÉE LIBRE La conférence se fera en anglais avec traduction simultanée.

Les violences basées sur l’honneur sont une réalité peu connue au Québec. Les « crimes d’honneur » rapportés par les médias canadiens ces dernières années cachent plusieurs formes de violences justifiées par l’honneur qui interpellent de plus en plus les acteurs sociaux dans divers milieux, ici comme partout ailleurs. Il est essentiel de chercher à mieux comprendre ce type de violence, qui s’inscrit dans le cadre plus général des violences à l’égard des femmes, pour agir efficacement aux niveaux de la prévention et de la protection des femmes et des filles vulnérables, issues de communautés d’origines très diverses. Le premier défi soulevé par cette problématique est la méconnaissance du phénomène, renforcée par le déni lié à la peur de la stigmatisation. Le second défi est celui de l’intervention, qui doit tenir compte des risques accrus liés à l’honneur pour assurer la sécurité des victimes, tout en évitant le double piège du racisme et du relativisme culturel.

L’objectif de cette activité est double. Premièrement, il s’agit de favoriser une compréhension commune entre les divers acteurs sociaux interpellés par cette problématique. Deuxièmement, il s’agit de mieux cerner les besoins des victimes de violences basées sur l’honneur ou menacées de l’être et des acteurs sociaux, afin de faire face aux défis soulevés par cette réalité complexe, en privilégiant une approche à la fois féministe et antiraciste.

Cette activité est organisée par la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI), en collaboration avec plusieurs partenaires. Elle se situe dans le prolongement de l’avis du Conseil du statut de la femme, Les crimes d’honneur : de l’indignation à l’action, diffusé en octobre 2013.

Entrée libre