La relation entre éros et pédagogie s'incarne, se matérialise dans la rencontre entre professeur-e-s et étudiant-e-s, et par l'histoire qui se trame entre eux: une histoire ancienne qui reste, d'une part, difficile à penser mais que, d'autre part, on ne cesse d'écrire et de réactualiser.

Comment se décline le rapport entre professeur-e-s et étudiant-e-s? Quels en sont les différents visages? Que signifie l'amour de l'enseignement, et que signifie celui d'apprendre? Quelle histoire sous-tend la relation pédagogique? Quelles histoires est-ce que cette relation raconte, impose, pervertit, permet de penser, d'analyser et d'inventer?

Ce colloque ne prétend pas trancher le débat complexe et délicat des relations de pouvoir au sein des universités. Il vise plutôt à en faire entendre les ambiguïtés, les points de fuite et bien sûr, l'appel urgent d'une résistance solidaire que lance encore le féminisme à l'heure actuelle.

Avec la participation de:

• Martine-Emmanuelle Lapointe et Marie-Hélène Constant (UdeM);
• Isabelle Boisclair et Catherine Dussault Frenette (Sherbrooke);
• Martine Delvaux et Valérie Lebrun (UQÀM);
• Catherine Leclerc (McGill);
• Eftihia Mihelakis (UdeM);
• Kateri Lemmens (UQÀR);
• Anne-Martine Parent (UQÀC);
• Genevyève Delorme (UQÀM);
• Valérie Lefebvre-Faucher (UQÀM);
• Gabrielle Giasson-Dulude (UQÀM);
• Camille Toffoli (UQÀM);
• Catherine Lavarenne (UQÀM);
• Les membres du CECSEL (Collectif des Étudiantes Contre le Sexisme en Études Littéraires)