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Longtemps la société a pensé progresser en spécialisant ses activités, qu’elles soient économiques, professionnelles, scientifiques, sociales, culturelles. Tout se passe aujourd’hui comme si elle estimait au contraire que son développement passe par le décloisonnement, le partage, la mutualisation, la recomposition des spécialités auparavant distinguées.
Coopérer se trouve au centre d’une nouvelle « culture d’action » économique et sociale associée à d’autres cultures valorisant l’autonomie, l’ouverture, l’efficience, l’expérience et l’accompagnement. L’injonction et/ou le désir de coopérer se manifestent actuellement dans de multiples champs professionnels dont l’entreprise, la santé, l’éducation, la culture, le social.
La notion de coopération elle-même couvre un champ sémantique très large : collaboration, aide, participation, contribution, association…
Elle pose des questions scientifiques à la fois passionnantes et complexes. Comment penser les interactivités, les transactions, les couplages, les « chorégraphies » d’activités, les « co-activités », l’action collective, au travail, en formation, dans la vie quotidienne ? De quels concepts disposons-nous pour les saisir ?
Elle est enfin au centre du débat politique mondial : recomposition des territoires, des grandes régions géopolitiques, modification des règles économiques et sociales, renouveau de l’économie sociale et solidaire, nouvelles organisations du travail et de la production.