L’année 2019 est historiquement marquante en ce qui a trait à la lutte aux droits de femmes. Il y a 50 ans, la Chambre des communes du Canada légalisait l’interruption de grossesse uniquement dans les cas où la continuation de la grossesse mettait en danger la vie ou la santé de la femme. Vingt ans plus tard, Jean-Guy Tremblay tente d’interdire son ex-partenaire, Chantal Daigle, d’avoir recours à une interruption de grossesse, via les tribunaux. Le 8 août 1989, la Cour suprême du Canada affirme que ni le Code civil du Québec ni la Charte québécoise ne confèrent au fœtus le statut d’être humain et ne lui reconnaît de personnalité juridique.

Nous profiterons donc du 30e anniversaire de cette victoire pour saluer le courage de madame Daigle ainsi que du 50e anniversaire de la loi C-150 pour souligner la reconnaissance du droit des femmes de décider elles-mêmes de l'utilisation de leur propre pouvoir reproductif. Nous rappeler ces événements est essentiel, car malgré la liberté en matière d’avortement au Canada, l’histoire nous apprend que cet état de fait ne garantit pas l’avenir. Nous n’avons qu’à regarder présentement la réalité aux États-Unis.

Vous êtes donc cordialement invité à notre rassemblement pacifique de commémoration de la lutte pour le droit à l’avortement qui aura lieu le samedi 28 septembre prochain de 14h à 15h au Parlement du Québec. Cette date a été choisie en raison de la Journée mondiale d'action pour l'avortement sûr, légal et accessible.

* Événement MIXTE. Tout le monde est le bienvenu.