Marchons en solidarité avec les peuples autochtones, le 7 septembre - et signons la lettre d'appui à l'Assocation des Femmes autochtones du Québec
Pour appuyer la Déclaration des Nations-Unies sur les droits des peuples autochtones
Dans toutes les régions du monde, la survie ou le bien-être des peuples autochtones sont menacés par des violations graves et persistantes de leurs droits humains fondamentaux.
Une Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones forte et exemplaire est une nécessité urgente pour établir des normes internationales minimales afin d'inspirer et d'exhorter les états et autres acteurs à respecter et à honorer sans discrimination les droits des peuples autochtones. Nous faisons appel à tous les Québécois pour soutenir en tant que priorité la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et convaincre le gouvernement canadien de la ratifier.
10 h Rassemblement à la Tour Hydro-Québec (à l'entrée principale : 75, René-Lévesque ouest entre les rues Saint-Urbain et Clark)
Montréal, QC
Manifestons notre appui à la Déclaration des droits des peuples autochtones. **
Marchons en solidarité avec les millions d'autochtones de par le monde qui luttent contre la pauvreté, la violence, l'exploitation et les discriminations… pour que ça change, ici et partout!
Organisé par : Femmes Autochtones du Québec
Tél. : 450.632.0088
Business Complex River Road
C.P. 1989 Kahnawake QC J0L 1B0
site Web : www.faq-qnw.org
** Informations sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
Les peuples autochtones sont parmi les communautés les plus vulnérables et les plus pauvres de la société, non pas seulement au Canada, mais partout dans le monde. Un racisme profondément enraciné, des lois discriminatoires et une longue histoire de marginalisation et de dépossession ont privé les peuples autochtones de leur propre choix de vie et dépouillé les communautés des terres et ressources sans lesquelles leur économie ne peut être viable ni leur mode de vie assuré. L’appui international éloquent à la Déclaration est un pas en avant important pour contrer la discrimination et le racisme qui sont très répandus et qui menacent la survie et le bien être de plus de 300 millions d’autochtones du monde entier. Le projet de déclaration affirme clairement que les peuples autochtones ne peuvent être privés arbitrairement du droit à l’autodétermination, reconnu en droit international comme un droit universel de tous les peuples. La Déclaration affirme également divers droits concernant les terres, territoires et ressources, qui sont essentiels à l’identité culturelle des peuples autochtones et l’exercice de leurs droits fondamentaux de la personne.
La Déclaration est en cours d’élaboration depuis plus de vingt ans. La proposition actuelle, qui résulte de 11 années de travaux effectués par le Groupe de travail, a reçu l’aval du Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de la personne et des libertés fondamentales des peuples autochtones ainsi que de l’Instance permanente de l’ONU sur les questions autochtones. Elle a aussi reçu l’appui d’un grand nombre d’États de toutes les régions du monde, dont la Norvège et le Danemark, qui, comme le Canada, ont une longue histoire de négociation de traités avec les peuples autochtones.
Le gouvernement du Canada a joué un rôle actif au sein du Groupe de travail qui a rédigé le texte actuel du projet de Déclaration et, ces dernières années, il a joué un rôle crucial en incitant les États à appuyer les principes du projet de déclaration. Le gouvernement actuel a tenté d’expliquer sa soudaine opposition en prétendant que certaines dispositions de la Déclaration étaient incompatibles avec le droit canadien. Il n’a fourni aucun élément pour justifier cette affirmation. Le Canada avait également échoué dans une précédente tentative de présenter une contre-résolution visant à faire reporter la décision, de manière à faire rouvrir les négociations sur le projet de Déclaration. Tous ces gestes nuisent à la réputation du Canada à l’échelle internationale en tant que chef de file des droits de la personne et des droits des Autochtones.
Après des décennies de discussions sur ce que sont les droits des peuples autochtones, il est temps pour les États, les peuples autochtones et la société civile de collaborer afin que les droits humains des peuples autochtones soient réellement reconnus, affirmés et appliqués.
Ajout le 29 août 2007 :