Le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles vient de mettre en ligne deux portraits sur les femmes immigrées au Québec. Le premier rapport, Portrait économique des femmes immigrées recensées au Québec en 2001 a pour objectif de voir si les femmes immigrantes subissent une « double précarité » économique en raison de leur statut d'immigrante et de leur sexe. Parmi les faits saillants du rapport, il semblerait que sur la base des principaux indicateurs du marché du travail, « les femmes immigrées sont désavantagées non seulement par rapport aux hommes immigrés, mais aussi par rapport à l'ensemble des femmes ». Les caractéristiques linguistiques de ces femmes pourraient en partie expliquer les écarts désavantageux sur le marché du travail.On remarque aussi que la situation des femmes immigrées s'améliore à mesure que la durée de résidence augmente.

Le deuxième rapport, Portrait sociodémographique des femmes immigrées recensées au Québec en 2001 présente des données sur leur répartition géographique, leur provenance, leur confession religieuse, l'acquisition de la citoyenneté, leurs caractéristiques linguistiques, leur scolarité, et leur appartenance à une «minorité visible». On note que les immigrantes récentes (1996-2001) «sont plus jeunes, plus scolarisées, [...] appartiennent davantage à une «minorité visible», sont plus souvent musulmanes ou sans
appartenance religieuse [...] et plus nombreuses à ne connaître que le français et à le parler à la maison».

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Source : Observatoire international sur le racisme et les discriminations (CRIEC), Veille de l'Observatoire numéro 33 (juillet-août 2007) - http://www.criec.uqam.ca/observatoire/veille.htm