Pour un nouveau pacte de l'éducation universitaire: La FEUQ publie un important mémoire sur l'avenir de l'éducation supérieure

Pour un nouveau pacte de l'éducation universitaire: La FEUQ publie un important mémoire sur l'avenir de l'éducation supérieure

Montréal, le 5 novembre 2007 - Lors d'une conférence de presse tenue le 2 novembre, Jean-Patrick Brady, président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), présentait aux médias le mémoire Pour un nouveau pacte de l'Education universitaire destiné à relancer le débat autour de l'avenir de l'éducation supérieure au Québec. Issu d'un travail de recherche de plusieurs mois, ce mémoire a été initié dans le but de proposer un projet politique cohérent pour le développement des universités québécoises, en cette ère d'indifférence et de déception.

"Le poids d'un dégel des frais de scolarité, jumelé au constat d'échec du réseau universitaire actuel, nous a convaincu de la nécessité d'entreprendre un grand débat pour l'avenir de notre éducation." souligne Jean-Patrick Brady, président de la FEUQ. La FEUQ a donc mandaté son équipe de recherche ainsi que des collaborateurs externes, au début de l'été 2007, pour la réalisation d'un mémoire couvrant les enjeux suivants :

  • L'analyse de la qualité de l'éducation et de la recherche universitaire
  • La gestion des établissements et les mesures d'imputabilité
  • L'analyse du contexte de sous financement du réseau
  • Les politiques de financement des gouvernements provinciaux et fédéraux
  • Les politiques de financement privé
  • La modélisation économique de différents scénarios de contribution étudiante jumelés à une réforme de l'aide financière aux études


Pour une nouvelle politique publique sur les universités
Le contexte de sous financement chronique des universités québécoises (estimé à près de 400 M$) ne sera pas éliminé par le dégel des droits de scolarité. Ce constat frôle l'évidence et le mémoire présenté n'en fait qu'une illustration plus frappante. Les quelques millions de revenus supplémentaires issus de la hausse des frais (75 M$ dans 5 ans) ne sauraient compenser l'absence de réinvestissement public et le déséquilibre toujours éprouvé depuis la perte des transferts fédéraux. "Le gouvernement a beau transférer, sans scrupule, son propre désengagement sur le dos des étudiants, on nous confirme avec force que cela ne fera pas disparaître les déficits et les difficultés budgétaires de nos établissements." rappelle Jean-Patrick Brady, avant d'ajouter : "La catastrophe financière de l'UQAM nous montre à quel point l'état de crise actuel est dangereux. La confiance des gens envers nos universités est fragile. Sans un projet rassembleur porté par une volonté politique nationale, les déficits, les coupures et les mauvaises pratiques de gestion ne cesseront pas."

  • Pour lire le communiqué en entier: cliquez ici
  • Pour accéder au Mémoire pour un nouveau pacte de l'éducation universitaire: cliquez ici