Mylène Jaccoud, professeure agrégée, École de criminologie et Centre international de criminologie comparée, Université de Montréal

Des récits d’expérience de femmes victimes de violence d’origine innue ont été recueillis et analysés de manière à saisir la place et les effets des ressources utilisées ou sollicitées par ces femmes. Des entretiens en profondeur ont permis de constater qu’une grande diversité de ressources intervient dans leur parcours (famille, services psychosociaux, pratiques traditionnelles autochtones, etc.). À partir de ce constat, nous avons tenté de comparer les effets respectifs de cette pluralité de ressources. Les principales conclusions de cette étude indiquent que les effets ne peuvent être analysés indépendamment de l’interaction qui se construit entre l’utilisatrice de ces ressources et la ressource elle-même. Notre communication approfondira ces conclusions en identifiant les facteurs qui conditionnent les effets différenciés des services utilisés par les femmes victimes de violence. Nous attirerons particulièrement l’attention sur la place et le rôle des services utilisés dans une dynamique de trajectoire. Autrement dit, la séquence d’apparition des ressources dans la trajectoire des participantes constitue un centre d’intérêt susceptible de conduire à des pistes d’analyse et d’intervention tout à fait originales.

8h15 à 10h00

6767, chemin de la Côte-des-Neiges, Montréal

Salle 602, 6^e étage

Réservation par courriel : sophie.roy.7@umontreal.ca

Informations : 514-343-6006 poste 4