Femmes et cinéma : prendre la parole et l'image
Ce texte se veut une récapitulation de la table ronde intitulée Femmes et cinéma : mais qu'est-ce qu'elles veulent encore? tenue le 16 novembre 2008 lors des Rencontres internationales du documentaire de Montréal.
Autour de l'animatrice Catherine Hébert, qui savait très bien résumer les propos et poser des questions amenant un développement des sujets abordés, étaient réunies Sophie Bissonnette, cinéaste, Jackie Buet, directrice du Festival international de films de femmes de Créteil, Dorothy Hénault, cinéaste et productrice, Nishthà Jain, cinéaste, Catherine Veaux-Logeat, cinéaste, Carmen Guarini, cinéaste; Khady Sylla, cinéaste, n'a pu être présente à cause d'une question de visa.
«Dans un monde en crise, le projet féministe d'une société juste, égalitaire et pacifiste est plus que jamais nécessaire, la vision des femmes sur les écrans pour transformer le monde plus que jamais essentielle.»
Cette phrase est extraite du texte Cinéastes québécoises Deboutte! de Sophie Bissonnette, membre du collectif Réalisatrices équitables, remis à l'entrée aux femmes venues assister à la Table ronde. Car, par exemple, lorsque se réunissent des gens pour parler des problèmes des immigrants, dans la salle on compte aussi des Québécois de souche, mais quand se rassemblent des femmes pour parler de leurs conditions de vie, d'études, de santé ou de travail, il y a exclusivement des femmes dans la salle.
Après des années dorées d'effervescence, beaucoup de choses se détériorent et il est impératif de (se) demander : Est-ce que le cinéma féministe existe toujours et sur quoi se penche t-il?
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