Entente du Nouveau-Brunswick et de l'Unesco sur le concept d'école communautaire entrepreneuriale
Communiqué
N.-B. - Le ministère de l'Éducation et l'UNESCO signent une première entente
Fredericton, le 4 juin 2009 - Le concept d'école communautaire entrepreneuriale (ECE), actuellement en place dans des écoles francophones du Nouveau-Brunswick, pourra être instauré graduellement ailleurs au Canada et dans le monde grâce à une entente conclue avec la Commission canadienne pour l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture).Le ministre de l'Éducation, Kelly Lamrock et le secrétaire général de la Commission canadienne pour l'UNESCO, David A. Walden, ont signé le 3 juin cette entente qui amènera le Nouveau-Brunswick à partager son expertise avec les pays et écoles intéressés à implanter l'ECE chez eux. En vertu de son caractère unique et novateur, le gouvernement du Nouveau-Brunswick et l'UNESCO qualifient cette « première canadienne » d'entente historique.
« J'ai pu voir tous les bénéfices qu'apporte ce concept auprès de nos jeunes qui sont encouragés à faire preuve d'un degré élevé d'autonomie, d'ingéniosité, de créativité, d'innovation et d'engagement communautaire. De plus, les jeunes bénéficient d'approches pédagogiques leur permettant d'obtenir de meilleurs résultats en littératie, mathématiques, sciences et autres matières de base, a expliqué le ministre Lamrock. Le développement de personnes entreprenantes, de la maternelle à la 12e année est l'une des clés qui nous permettra d'atteindre l'autosuffisance », a-t-il ajouté.
L'ECE vise à développer, dès le plus bas âge, une culture de l'apprentissage autonome et de l'entrepreneuriat conscient en rendant chaque enfant entreprenant.
« Depuis les trois dernières années, notre gouvernement encourage l'innovation et les nouvelles façons d'apprendre. Tout comme la dernière entente avec Microsoft, ce nouveau partenariat confirme que le Nouveau-Brunswick est maintenant reconnu mondialement pour ses innovations en éducation. Le concept de l'ECE pourrait être reproduit dans des pays des Caraïbes, d'Afrique sub-saharienne et d'Asie du Sud-est. Il y a vraiment de quoi célébrer cette réussite avec beaucoup de fierté », a déclaré le ministre Lamrock.
C'est par l'intermédiaire du Réseau des écoles associées et du Réseau des 193 commissions nationales pour l'UNESCO qu'il sera possible d'étendre graduellement ce concept d'école communautaire entrepreneuriale dans le monde.
« L'UNESCO s'est toujours efforcée de promouvoir une conception particulière de la construction des sociétés du savoir. Le Réseau des écoles associées de l'UNESCO auquel le Canada adhère depuis une dizaine d'années et l'ECE en sont une parfaite illustration : grâce à cette entente, nous souhaitons être en mesure de construire des sociétés du savoir ouvertes, pluralistes, équitables et participatives », a souligné M. Walden.
« Publié en 1996 mais toujours d'actualité », a mentionné le secrétaire général Walden, « le Rapport de la Commission internationale sur l'éducation pour le XXIe siècle, connu également sous le nom de Rapport Delors, a contribué à cette réflexion. Il constate que l'éducation tout au long de la vie se fonde sur quatre piliers : nous devons apprendre à savoir, apprendre à faire, apprendre à vivre ensemble et apprendre à être. Cette affirmation présente une validité universelle et intemporelle. »
La Commission canadienne pour l'UNESCO mène ses activités sous l'égide du Conseil des Arts du Canada. Elle sert de tribune aux gouvernements de même qu'à la société civile et cherche à promouvoir la participation d'organisations et de particuliers canadiens aux activités de l'UNESCO dans les domaines relevant de son mandat, à savoir l'éducation, les sciences naturelles et sociales, la culture, la communication et l'information.
[Source : http://cnw.ca/fr/releases/archive/June2009/03/c2562.html]