Alphabétisation : des minibibliothèques pour favoriser l’apprentissage
Des adultes en alphabétisation des Centres d’éducation des adultes Monseigneur-Côté de Victoriaville et André-Morissette de Plessisville ont travaillé, depuis le mois de janvier, à la préparation ou au renouvellement de minibibliothèques. L’heure était d’ailleurs à l’inauguration officielle, jeudi après-midi, au Centre Monseigneur-Côté de Victoriaville.
Les minibibliothèques donnent aux apprenants l’occasion de feuilleter, de lire, de choisir un livre, de l’emprunter et même de le partager avec leurs enfants.
Ces minibibliothèques ont été créées il y a une quinzaine d’années. «On en a créé 80 et la moitié d’entre elles ont été élaborées par des centres d’éducation aux adultes, des centres d’alphabétisation et des groupes d’éducation populaire», a précisé Mme Jetté.
À Plessisville, on en avait créé une minibibliothèque il y a quelques années.
Cette année, au Centre André-Morissette, les élèves de l’enseignante Monique Hébert ont rafraîchi la minibibliothèque qui leur a été confiée, écartant de vieux bouquins pour faire place à de nouveaux volumes. «Nous avons principalement choisi des gens, des auteurs de la région pour donner ainsi une couleur locale», a souligné l’enseignante Monique Hébert.
À Victoriaville, les élèves de Nadia Bédard ont composé de toutes pièces une nouvelle minibibliothèque. «Avec une contribution financière de 750 $, nous nous sommes rendus à la libraire avec les élèves pour le choix des livres. Chacun avait sa mission. Nous nous étions d’abord préparés en ciblant certains genres, mais les élèves pouvaient choisir selon leur coup de cœur», a indiqué Mme Bédard.
Un tel projet, dit-on, suscite un bel enthousiasme chez les apprenants. «Ça les incite beaucoup à lire», a noté Nadia Bédard.
«Certains ne savent pas lire, mais cela leur permet de se sensibiliser au monde des livres», a renchéri Monique Hébert.
Ces minibibliothèques circulent partout au Québec à travers les différents centres voués à l’alphabétisation. Chacune d’elles demeure environ quatre mois au même endroit. «Avec une minibibliothèque à portée de main dans une classe, cela permet une consultation plus rapide. Et pour certains, ça fait moins peur qu’une grande bibliothèque», a fait remarquer Mme Hébert.
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