« La mécanique au féminin »
de : Éric Descarries, collaboration spéciale - La Presse, 30 juin 2009
Elle s'appelle Ddamali Kalibbala. Elle est dans la trentaine, elle est mère de deux enfants... et elle possède son propre garage.
Cette jeune femme est bien décidée à combattre les deux préjugés les plus condescendants du monde de la mécanique automobile: elle est femme et membre d'une minorité visible. Et de surcroît, sa petite entreprise, La Shope de Mascouche, est un véritable succès.
Ddamali Kalibbala est on ne peut plus québécoise, elle qui est née d'un père belge autrefois missionnaire et d'une mère ougandaise. Son secondaire était à peine terminé que le goût de l'aventure l'a amenée à voyager en Afrique et en Europe. De retour au pays, elle a travaillé dans les bars et les restaurants. Sans trop se poser de questions, elle s'est acheté une vieille Fairlane 1966 pour transporter son jeune fils. Puis, ç'a été la panne. L'alternateur avait lâché. À cause de son budget limité, elle a décidé de la réparer elle-même. C'est là qu'elle s'est découvert une passion pour la mécanique... et le goût d'aider les autres.
Ddamali Kalibbala a donc fait son cours en mécanique à Laval, où elle a été la première femme diplômée dans le domaine. Elle a d'abord travaillé chez un recycleur, une «cour à scrap» comme on aime si bien les appeler: «C'est le meilleur endroit au monde où apprendre la mécanique», soutient la jeune femme. Puis, elle est passée à l'aéroport de Montréal et à la Ville de Laval. Mais c'est lorsqu'elle a découvert un petit garage un peu perdu dans Mascouche que sa vie a changé.
[...]
Lire l'article intégral sur le site Cyberpresse.ca
Elle s'appelle Ddamali Kalibbala. Elle est dans la trentaine, elle est mère de deux enfants... et elle possède son propre garage.
Cette jeune femme est bien décidée à combattre les deux préjugés les plus condescendants du monde de la mécanique automobile: elle est femme et membre d'une minorité visible. Et de surcroît, sa petite entreprise, La Shope de Mascouche, est un véritable succès.
Ddamali Kalibbala est on ne peut plus québécoise, elle qui est née d'un père belge autrefois missionnaire et d'une mère ougandaise. Son secondaire était à peine terminé que le goût de l'aventure l'a amenée à voyager en Afrique et en Europe. De retour au pays, elle a travaillé dans les bars et les restaurants. Sans trop se poser de questions, elle s'est acheté une vieille Fairlane 1966 pour transporter son jeune fils. Puis, ç'a été la panne. L'alternateur avait lâché. À cause de son budget limité, elle a décidé de la réparer elle-même. C'est là qu'elle s'est découvert une passion pour la mécanique... et le goût d'aider les autres.
Ddamali Kalibbala a donc fait son cours en mécanique à Laval, où elle a été la première femme diplômée dans le domaine. Elle a d'abord travaillé chez un recycleur, une «cour à scrap» comme on aime si bien les appeler: «C'est le meilleur endroit au monde où apprendre la mécanique», soutient la jeune femme. Puis, elle est passée à l'aéroport de Montréal et à la Ville de Laval. Mais c'est lorsqu'elle a découvert un petit garage un peu perdu dans Mascouche que sa vie a changé.
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