Pour qu'elles embarquent! : Le Conseil des Montréalaises propose des mesures pour un transport en commun plus efficient et abordable
Pour qu'elles embarquent!: Le Conseil des Montréalaises propose des mesures pour un transport en commun plus efficient et abordable
Le Conseil des Montréalaises rend public aujourd'hui un avis sur le transport en commun intitulé Pour qu'elles embarquent! Avis du Conseil des Montréalaises sur l'accessibilité du transport collectif et son impact sur la qualité de vie des Montréalaises. Cet avis vise à mettre en lumière les besoins spécifiques que connaissent les Montréalaises en matière de transport urbain et à veiller à ce qu'ils soient pris en compte par la haute direction de la Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM). L'avis est disponible à l'adresse suivante : www.ville.montreal.qc.ca/conseildesmontrealaises.
La réalité des Montréalaises en transport urbain
Les personnes usagères des transports en commun sont majoritairement des femmes. Entre obligations familiales et impératifs professionnels, les femmes font de nombreux trajets intra et interquartier. À la suite d'une enquête qualitative réalisée auprès de femmes des quartiers Saint-Michel, Saint-Laurent, Verdun et Pointe-aux-Trembles, trois éléments clés en termes de transport collectif, soit la desserte locale, la tarification et la qualité du service, sont ressortis dans l'optique qu'ils soient améliorés. Dans le cadre de groupes de discussion, les participantes ont indiqué qu'actuellement les moyens de transport ne sont pas accessibles à toutes, particulièrement à celles qui se déplacent avec des enfants en poussette. Toutefois, le Conseil des Montréalaises souligne les efforts mis en place, ces dernières années, par la STM en matière d'accessibilité universelle. Le Conseil ne peut que l'encourager à poursuivre dans cette direction. Les participantes ont aussi mentionné des situations d'inconfort et d'insécurité, souvent liées à la fréquence des passages, aux déficiences du mobilier urbain et à l'enneigement. Enfin, la tarification ne cesse d'augmenter sans tenir compte des revenus des usagères.
Quand transport rime avec égalité des chances
Après avoir consulté des usagères et plusieurs intervenants en matière de transport collectif, le Conseil des Montréalaises constate qu'être mobile s'avère essentiel à l'intégration sociale et économique de tout individu dans nos sociétés. Pouvoir se déplacer facilement, c'est avoir la possibilité de profiter pleinement de l'éventail des opportunités de la vie en ville et favoriser ainsi l'égalité des chances. Le concept de motilité est mis de l'avant et fait référence à l'accessibilité de l'offre de transport, aux compétences nécessaires pour en bénéficier et à l'appropriation des normes en vigueur. Toutefois, la capacité à être mobile s'est complexifiée avec l'évolution de nos sociétés urbaines, car elle suppose des apprentissages nombreux et parfois difficiles à acquérir. L'incapacité à être mobile est ainsi synonyme d'appauvrissement et d'exclusion, et s'inscrit dans un cercle vicieux de repli sur soi. Dans son avis, le Conseil établit un lien explicite entre une faible mobilité et la pauvreté.
Par ailleurs, l'avis présente également plusieurs expériences positives et novatrices de villes canadiennes et européennes quant au transport en commun. Ces initiatives inspirantes mettent en lumière des solutions concrètes pour mieux répondre aux besoins des personnes usagères.
Enfin, vingt recommandations viennent compléter l'avis du Conseil des Montréalaises. Parmi celles-ci, le Conseil recommande l'instauration d'une tarification pour les ménages qui vivent sous le seuil de faible revenu (seuil établi par Statistique Canada) et la mise en place d'un tarif à la journée, dont le coût serait inférieur à 4 $, afin de permettre un nombre illimité de passages en dehors des heures de pointe (de 9 h à 16 h et de 19 h à 6 h). En matière de desserte locale, le Conseil propose d'adapter davantage le service aux secteurs enclavés ou présentant une faible densité : entre autres, un service de transport à la demande pourrait venir compléter des lignes d'autobus existantes. Le Conseil des Montréalaises espère que ses recommandations sauront inspirer les décideurs afin d'améliorer le transport en commun à Montréal.
Le Conseil des Montréalaises
Créé en mai 2004, le Conseil des Montréalaises est composé de 15 membres choisies parmi la population féminine montréalaise. Il agit en tant qu'instance consultative auprès de l'Administration municipale sur toute question liée à l'égalité entre les femmes et les hommes et à la condition féminine. Ses membres travaillent à l'avancement des débats et des questions qui touchent les Montréalaises.
[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/November2009/25/c4730.html]
Le Conseil des Montréalaises rend public aujourd'hui un avis sur le transport en commun intitulé Pour qu'elles embarquent! Avis du Conseil des Montréalaises sur l'accessibilité du transport collectif et son impact sur la qualité de vie des Montréalaises. Cet avis vise à mettre en lumière les besoins spécifiques que connaissent les Montréalaises en matière de transport urbain et à veiller à ce qu'ils soient pris en compte par la haute direction de la Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM). L'avis est disponible à l'adresse suivante : www.ville.montreal.qc.ca/conseildesmontrealaises.
La réalité des Montréalaises en transport urbain
Les personnes usagères des transports en commun sont majoritairement des femmes. Entre obligations familiales et impératifs professionnels, les femmes font de nombreux trajets intra et interquartier. À la suite d'une enquête qualitative réalisée auprès de femmes des quartiers Saint-Michel, Saint-Laurent, Verdun et Pointe-aux-Trembles, trois éléments clés en termes de transport collectif, soit la desserte locale, la tarification et la qualité du service, sont ressortis dans l'optique qu'ils soient améliorés. Dans le cadre de groupes de discussion, les participantes ont indiqué qu'actuellement les moyens de transport ne sont pas accessibles à toutes, particulièrement à celles qui se déplacent avec des enfants en poussette. Toutefois, le Conseil des Montréalaises souligne les efforts mis en place, ces dernières années, par la STM en matière d'accessibilité universelle. Le Conseil ne peut que l'encourager à poursuivre dans cette direction. Les participantes ont aussi mentionné des situations d'inconfort et d'insécurité, souvent liées à la fréquence des passages, aux déficiences du mobilier urbain et à l'enneigement. Enfin, la tarification ne cesse d'augmenter sans tenir compte des revenus des usagères.
Quand transport rime avec égalité des chances
Après avoir consulté des usagères et plusieurs intervenants en matière de transport collectif, le Conseil des Montréalaises constate qu'être mobile s'avère essentiel à l'intégration sociale et économique de tout individu dans nos sociétés. Pouvoir se déplacer facilement, c'est avoir la possibilité de profiter pleinement de l'éventail des opportunités de la vie en ville et favoriser ainsi l'égalité des chances. Le concept de motilité est mis de l'avant et fait référence à l'accessibilité de l'offre de transport, aux compétences nécessaires pour en bénéficier et à l'appropriation des normes en vigueur. Toutefois, la capacité à être mobile s'est complexifiée avec l'évolution de nos sociétés urbaines, car elle suppose des apprentissages nombreux et parfois difficiles à acquérir. L'incapacité à être mobile est ainsi synonyme d'appauvrissement et d'exclusion, et s'inscrit dans un cercle vicieux de repli sur soi. Dans son avis, le Conseil établit un lien explicite entre une faible mobilité et la pauvreté.
Par ailleurs, l'avis présente également plusieurs expériences positives et novatrices de villes canadiennes et européennes quant au transport en commun. Ces initiatives inspirantes mettent en lumière des solutions concrètes pour mieux répondre aux besoins des personnes usagères.
Enfin, vingt recommandations viennent compléter l'avis du Conseil des Montréalaises. Parmi celles-ci, le Conseil recommande l'instauration d'une tarification pour les ménages qui vivent sous le seuil de faible revenu (seuil établi par Statistique Canada) et la mise en place d'un tarif à la journée, dont le coût serait inférieur à 4 $, afin de permettre un nombre illimité de passages en dehors des heures de pointe (de 9 h à 16 h et de 19 h à 6 h). En matière de desserte locale, le Conseil propose d'adapter davantage le service aux secteurs enclavés ou présentant une faible densité : entre autres, un service de transport à la demande pourrait venir compléter des lignes d'autobus existantes. Le Conseil des Montréalaises espère que ses recommandations sauront inspirer les décideurs afin d'améliorer le transport en commun à Montréal.
Le Conseil des Montréalaises
Créé en mai 2004, le Conseil des Montréalaises est composé de 15 membres choisies parmi la population féminine montréalaise. Il agit en tant qu'instance consultative auprès de l'Administration municipale sur toute question liée à l'égalité entre les femmes et les hommes et à la condition féminine. Ses membres travaillent à l'avancement des débats et des questions qui touchent les Montréalaises.
[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/November2009/25/c4730.html]